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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 23:59

journaldebord

J'ai failli n'avoir rien à vous raconter cette semaine.
Rien car ce fut globalement une quinzaine anonyme, une quinzaine amorphe, une quinzaine sans histoire, sans histoire à partager.

Sauf que j'avais noté dans mon agenda un truc important à faire ce dernier vendredi. Un truc que je n'aurais loupé pour rien au monde. Un rendez-vous important avec une histoire.
Et il se trouve que ce rendez-vous avait lieu au festival du film de l'aventure de La Rochelle, juste une projection, un film à ne pas louper. Dans ce festival, il y a plein de films de montagne et de mer, de cailloux et d'eau donc.
En l'occurrence c'est un film sur la mer évidement que j'ai choisi.
Un film qui raconte l'histoire d'une dame, une belle dame qui est pour beaucoup Notre dame. Sauf que celle de La Rochelle elle a trop plein de flots qui lui ont bouillonnés autour. Des flots de notre terre parfois seul au milieu des cieux.
C'était donc à la projection du film : «Notre Dame des flots en atlantique sud» que je me rendis. Et nous étions nombreux ce vendredi après-midi à nous serrer cordialement dans une petit salle à l'étage de l'encan, un peu comme jadis ici, dans une caisse à poissons de la criée.
L'émotion était palpable, de l'ordre du recueillement car la plupart des présents savaient pourquoi ils étaient venus : assister à une sorte de messe, une communion dans une toute petite cathédrale, qui une fois les portes closes, les rideaux de nos vies fermés et les lumières éteintes, une petite lucarne magique s'allume et illumine l'écran pour nous offrir un véritable festival d'aventure et d'amour.


J'ai la chance d'avoir connu il y a maintenant bien longtemps la réalisatrice du film, c'est Valérie MONTORIOL. Nous on l'appelle Waloo (C'est est une amie de mon amie Anne) et puis ensuite j'ai du connaître Belou, bien que je m'en souvienne moins de Belou à l'époque ce qui doit être la conséquence des nombreux verres de rhum qu'il a du me servir.
C'était donc du temps où La Rochelle rochelait, du temps où un un bar illuminait nos vies et étanchait nos soifs d'aller voir ailleurs. Ce lieu exotique répondait au joli nom de «Saoufé» et les trois prénoms précités y officiaient derrière le bar. C'étaient  les employés d'une autre grande notre dame des flots de La Rochelle : l'innénarrable Nelly.


Mais revenons à notre messe. En fait en plus d'une messe solennelle c'était aussi un baptême : celui d'un beau bébé bien nait dont la grossesse dura 9 ans. Neuf ans au lieu de neuf mois comme pour un film normal. Neuf ans pour produire avec trois petits brins de rien du tout un solide cordage à l'épreuve du temps.
Neuf ans achevés dans une douleur incommensurable dont juste l'évocation me file des frissons et me tord les boyaux. Car la vie de Waloo a basculé et moi petit homme je n'ai pas eu le courage, l'attention d'aller la serrer dans mes bras avant cette projection juste pour lui témoigner mon inconditionnel attachement. Je dois être un petit homme des occasions manqués et des regrets éternels.
Mais revenons aux brins.
Le premier, c'est un improbable voyage entre deux caps australs de deux continents sur un bateau dont le port d'attache rochelais peut s'enorgueillir de le compter parmi sa flotte accostée. Un voyage initiatique pour les invités à son bord.


Le deuxième, c'est la rencontre avec la paisible faune australe qui reprend peu a peu le cours de sa vie après l'arrivée des humains dans ces contrées inhospitalières lointaines. Des humains qui au début n'avaient qu'a pioché dans la multitude des espèces de la faune sauvage pour se nourrir, se vêtir, se chauffer et s'éclairer, puis en vinrent à se livrer à un immense génocide pour une poignée de dollars au fur et à mesure de l'implantation des usines à équarrir les baleines. Ces balades dans ces désormais friches industrielles et glacés vous donne le vertige. Il vous instille un message de protection de la nature tout aussi efficace qu'une armada de la flotte de SEA SHEPEARD. Un message doux et non violent à l'image de sa réalisatrice.


Le troisième, c'est l'histoire du dit bateau et en l'occurrence dans ce cas l'histoire de ses propriétaires. C'est une histoire de babas toujours cools et parfois au rhum qui du temps où beaucoup croyaient pouvoir changer le monde, avaient eux au moins compris qu'en faisant le sacrifice d'une vie qu'ils ne voulaient pas subir et en y mettant beaucoup d'ardeur et d'acharnement, que faute de changer le monde, ils pouvait au minima changer et choisir leur vie.
Comme dans les bons films c'est aussi évidement une histoire d'amour entre Pépo et Pitchoune en particulier et avec les membres de leur équipage en général.
Et «mon tout», fait un film merveilleux qui vous rappelle à la vie.
Un manuel de savoir-vivre libre et heureux.
Une oeuvre intemporelle qu'on aurait aimé découvrir et déguster dans un vieux cinéma de quartier. Lors d'une dernière séance par exemple bien assis dans des vieux sièges confortables et recouverts d'une peau de velours orange douteux de l'ancien cinéma LE RICHELIEU.
Puis on serait sorti fumer et converser sous les arcades avant de s'engouffrer dans la cave à Loulou de la Côte de Mail : histoire de prolonger avec l'équipage du film et du bateau ce moment d'éternité.
En l'occurrence ce ne fut pas le cas. Il me restait en ce vendredi après-midi quelques triviaux tuyaux à souder qui nécessitaient que je m'éclipsasse !
Ce n'est que plus tard à l'heure de l'apéro que je ré-entrepris mes recherches pour les rejoindre mais en vain. Puis il y eu l'habituel SMS de ma petite étoile de danseuse pour aller la chercher à la fin de son cours, puis nous nous sommes retrouvés en crêperie en famille avec sa belle maman. Nous avons passé une jolie soirée et puis nous sommes rentrés unis et ensemble à la maison, ce qui me constitue une solide et indispensable excuse.
Ce n'est que le vendredi soir au Bout du rouleau, après  être venu voir des argentins ne faire qu'un asado de nos néanmoins vaillants sur la fin rugbymans français, que j'appris où j'aurais du être la veille au soir : le lieu où avait eu lieu cette prévisible et indispensable communion d'après la messe du très petit écran.
A l'heure de la tardive dégustation d'une vodka, Manu avoua à Georges qu'il avait vécu la veille une des plus magiques soirée de l'histoire du Bout du Rouleau. Et Georges d'ajouter que c'est pour des soirées comme celle-là qu'il faisait ce métier. A voir leur mine réjouie et complice, je me dis que c'était encore un rendez-vous important que j'avais manqué.


Tout à mon dépit je repris le chemin de la maison. Il se trouve que je fis cette nuit-là un petit détour dont je ne mesurais pas alors l'importance.
Stéphanie m'avait informé plus tôt dans la soirée qu'elle se rendait à une soirée du Festival du Film d'Aventure organisée au ROOF : une maison de l'escalade où l'on peut grimper et grignoter.
Dehors sur le parvis parmi la petite foule, je salue le petit prince vagabond des mers que j'ai eu l'immense bonheur d'interviewer pendant le Grand pavois : Corentin. Ensuite j'aperçus  JF et sa compagne en discussion avec Isabelle AUTISSIER. JF c'est pas le maire de La Rochelle mais un copain que j'ai rencontré sur des chantiers. Nous partagions alors l'étrange et complice sentiment de nous demander ce que nous foutions là.
N'écoutant que mon courage j'allais les saluer et je me surpris à échanger quelques mots avec Isabelle.
En fait là il faut que je vous confie toute l'admiration que j'éprouve pour cette femme de mer, de radio et de littérature. Pour cette femme si engagée pour la protection de l'océan via le WWF, association qu'elle administre. Pour des rochelais de ma génération, c'est une icône.
Il faut que je vous dise aussi qu'Isabelle fut la première personne à être destinataire de la maquette de mon petit livre. Je me souviens encore l'émotion et l'espoir que j'avais ressenti en glissant l'enveloppe manuscrite contenant mon précieux manuscrit regroupant la première année de «mon journal de bord» dans sa  boite aux lettres. Puis je reçus d'elle un mail aussi laconique que sybillin : «Thierry, avant de raconter ta mini, il faudrait avant que tu la fasses !»
Ce qui me plongea à la fois tant dans la perplexité que le désenchantement.
Facile à dire mais comment faire une mini sans bateau et sans le sous ?
Certes elle a raison, car comment raconter avant d'avoir vécu.
Mais comment lui expliquer que si je ne racontais pas avant, jamais je ne pourrai la faire cette mythique mini-transat !
Ce projet, la tentative d'accomplissement de ce rêve m'a remis en mouvement. C'est le moteur de mes actions depuis trois ans, il m'aide à me sentir tout simplement vivant. Et effet collatéral non prévu au départ, il m'a permis d'apprendre à écrire et à parler à la radio. C'est déjà pas si mal non ?
Bon en tout cas je n'ai pas osé l'inviter à mon émission de radio. Un jour promis j'oserai inviter mon icône mais faut que je m'améliore encore en tant qu'animateur-baffouilleur de radio ! Sacré challenge un jour que de commencer mon émission par cette petite question : « - Te souviens-tu Isabelle la première fois que tu es monté sur un bateau ?». Je me sens pas encore prêt. Et c'est une émission que je ne veux rater à aucun prix : juste pour elle. Juste pour moi aussi, pour tenter de me hisser à la hauteur de la femme de radio.
Bref en attendant ce jour, je profitais du mouvement de JF vers l'intérieur de la salle pour me glisser dans ses pas économisant ainsi le prix de l'entrée.
Et c'est la que se produit le deuxième effet KISCOOL : JF rejoint Yves DUPASQUIER et sa compagne et cela me fit un tel plaisir de les voir qu'on se claqua la bise !
Sur scène il y avait un groupe de rock devant le mur d'escalade et ne voilà t'y pas que le chanteur se met à escalader le mur pour s'arrimer à une sorte de plateforme, puis il décroche une mini-guitare électrique pour lancer un des derniers morceaux de ce mémorable et pas quelconque du tout concert. Sur la scène en contre-bas, le fils du chanteur à la guitare et sa femme à la batterie nimbée dans un nuage de brume artificielle.
Non mais je rêve, j'ai pourtant rien pris ce soir-là.
J'hallucine, c'est bien la compagne de JF qui filme la scène avec son portable ?
Et le rocker haut perché ? Ce n'est autre que Sylvain.
Quelle magnifique et admirable bande de potes !
Mais quel branleur j'ai été de ne pas avoir eu l'idée de me lancer dans ce projet de mini à l'age de 25 ans, à l'âge où tout était possible et promis à ce jeune moniteur de voile. Et me voici comme un con à cinquante balais à la recherche du temps perdu.


Et c'est pas fini !
Ne voilà-t'y pas que Pierre un des ministes que j'ai fréquenté en 2012 au pôle 6.50 de La Rochelle me tape sur l'épaule. Il me claque sur ma clavicule gauche proéminente depuis un fulgurent plaquage du temps où je préférai marcher dans les crampons de Didier CODORNIOU en tant que plus petit gabarit des juniors du Stade poitevin.
Cela me fait rire car je touche alors  la sienne qui est quasi identique depuis une plus récente et fulgurante gamelle en vélo.


Et c'est pas fini !
Voilà Amandine qui me tombe dans les bras ce qui me permet de lui claquer la bise pour son anniversaire. Amandine est radieuse elle se lance dans la mission de trouver des fonds pour des ministes en partance !


Et c'est pas fini !
Nous voilà rejoindre la bande de Quentin, de Vincent et les autres. Ce sont les prochains  skippers en partance pour la prochaine mini-transat. Ils rayonnent de bonheur entre leur deux séances d'entraînement du week-end avec Jean, leur (j'allais dire notre) entraineur.
Quentin, c'est le cadet de la troupe. Un bordelais au visage poupin de normand que je suis et j'admire depuis le début de son projet. Et je dois vous avouer que ce minot a contribué à ma souscription jadis lancée pour tenter d'acheter l'ancien mini de Richard «Bon pied bon oeil». Quelle classe ce brillant bambin !
D'autant qu'il a perdu une partie de sa mise prélevée par MY MAJOR COMPAGNY pour rien !
Récemment on m'a demandé de sélectionner quelques photos de mon année 2012 d'apprentissage en mini sur «TI'PUNCH» le bateau prêté par Yves.
Pas facile d'en sélectionner une petite dizaine parmi le millier de photographies prises cette année là.

Tiens les voici :

selection-photo-notre-transat.jpg

Et en les regardant je me suis rendu compte à quel point je rayonnais moi aussi cette magique année pourtant truffée de tant de fiéfées galères.
Je rayonnais comme ils sont radieux aujourd'hui, tous là tout près de moi.
Et je me fis la réflexion suivante et définitive : ma place est parmi eux.
C'est là que je vais essayer de tout mon être de revenir parce que c'est devenu ma famille.
Et qu'aussi depuis j'ai appris à écouter et à raconter des histoires.
Là c'est presque fini.


Mais pour conclute je vais vous raconter l'histoire de l'eau, du sable, des graviers et des gros cailloux. En fait elle n'est pas racontée dans le film de Waloo mais on va dire que cela pourrait-être un bonus.
C'est une vielle histoire que l'on m'a conté il y a longtemps et je crois que la conteuse n'était autre que la marraine de ma fille.
Vous la connaissez sûrement (l'histoire pas la marraine !) alors j'essaie de vous la résumer.
C'est lors d'un séminaire sur la gestion du temps pour cadres stressés. Le formateur s'installe et pose sur la table qui fait face à son auditoire de managers en question : un aquarium à poisson rouge, une bouteille d'un litre d'eau, un sachet de sable, un autre de graviers puis quelques plus gros cailloux. Il commence alors en silence à verser l'eau, le sable le gravier et se rend compte qu'il n'y a plus la place de mettre tous les gros cailloux dans l'aquarium.
Il demande alors à l'auditoire comment procéder pour faire rentrer les cailloux restant dans le trop petit aquarium.
Dans la salle il y a un cadre plus futé qui donne la solution.
Il faut faire l'inverse, commencer par mettre les gros cailloux, puis les gravier, le sable et enfin l'eau.
Le formateur refait donc l'expérience et il constate que ça marche bien tout rentre désormais dans l'aquarium.
Et il explique la métaphore, l'aquarium c'est l'agenda, et il faut d'abord mettre les choses plus importantes avant le reste.
Moi j'ai quelques cailloux à mettre dans l'emploi du temps de ma vie, enfin du reste de ma vie.
Un des plus gros et sans doute actuellement toujours ce projet de mini-transat.
Je radote. Sûrement qu'il était il y a juste 3 ans quand je l'ai conçu, il était trop lourd. Bien que j'adore faire des ricochets, le premier caillou était aussi mal polissé et du coup il n'est pas allé bien loin, il a fait plouf avant de traverser l'atlantique !
Mais je reste persuadé que le prochain que je lancerai atteindra peut être son but en 2017. Il faut aussi donner le temps au temps de faire bien les choses.
Et la réussite d'un lancer de ricochet et aussi une question de moments et je dois avouer que je n'ai pas le bras bien long.
Mais bon à force de vouloir, de ne rien lâcher et de poursuivre mon rêve et ma bonne étoile, je me dis que je vais continuer à tout faire pour y arriver : pour la partager avec vous «Notre Transat». Pour la partager en emmenant avec moi «20 000 amis sur les mers».
Et qui sait si en 2017, la mini-transat ne partira pas à nouveau de La Rochelle.
Un bon nombre 17 pour revenir en Charente-Maritime non ?
Pour les «20 000 amis» certes c'est là encore pas gagné.
Mais l'idée du slogan m'est revenu lorsque mon compte FACEBOOK Notre Transat a atteint son millième «amis» !
Et puis je suis un tantinet fanfaron et c'est pas ma faute à moi si Jules Verne a écrit «Vingt mille lieues sous les mers » !
Et surtout je me dis que parmi les dix neuf mille «amis» qu'il me reste à trouver, c'est bien le diable s'il ne s'en trouve pas un qui possède un mini dont il ne fait plus grand chose et qui serait prêt à ma le prêter pour que je continue l'aventure !

Mon histoire avec la mini avait pu ainsi débuter quand Yves m'avait si généreusement prêté son plus beau jouet. Elle ne peut actuellement se poursuivre que si je tombe à nouveau sur un autre généreux propriétaire qui serait prêt à me confier son mini pour que je reprenne le chemin du pôle. Il faut toujours croire au père noël.


A propos de pôles, dans le film sur Notre dame des flots est filmée en Georgie du Sud la tombe de l'explorateur Sir Ernet Shackleton  avec l'épitaphe suivante : 
«Je tiens ... qu'un homme doit s'efforcer à l'extrême pour voir le prix de sa vie" traduit moi abruptement dans le film par : «La seule ambition d'un homme et de tout faire pour réussir l'ambition de sa vie».
Pepo et Pitchoune me montrent chaque jour que cette ambition ne vaut que si elle est à partager avec les autres.
Moi l'éternel gamin égoïste, j'y travaille.
Bon salut les amis, à la prochaine et au fait :
«- C'est quoi vos gros cailloux à vous ?»

Pour info il y a eu depuis le dernier article de «mon journal de bord» deux émissions de radio notre transat toujours consacrées à la route du rhum pardi avec une première pour RADIOCOLLEGE : une vacation avec un skipper en course !
- n°85 du 20/11/2014 SPECIAL ROUTE DU RHUM-3 avec les commentaires de Stéphanie ALRAN et Julien PULVE avec les ITV avant le départ du TEAM PICOTY et les vacations du site de la route du rhum d' Yannick BESTAVEN, Jean-Christophe CASO et Charlie CAPELLE.
- n°84 du 13/11/2014 SPECIAL ROUTE DU RHUM-2 avec les commentaires de Richard MERIGEAUX et les vacation en direct avec Yves LE BLEVEC et Christophe SOUCHAUD (en conversation avec Jean-Baptiste HALLO et Alain MORISSON sur le plateau).

 
PS : je m'excuse pour l'infidélité faite au PMU le Parisien pour écrire ce chapitre. Mais ce dimanche matin j'ai eu une panne de réveil tant j'ai voyagé dans mes rêves pendant mon sommeil. Et du coup c'est dans une terrasse d'acacias que mon ordi portable s'est posé. «Les Acacias» un bar populaire d'autrefois qui résiste à la monotonie ambiante. Un bar où l'on peut croiser des tronches de vies qu'on imagine pas faciles et proche du bout du rouleau. Beaucoup de trucs qui s'y tapent le carton en buvant de l'anisette et parfois de stupéfiantes créatures.
Enfin, c'est de ma terrasse panoramique que je clos ce chapitre.
Au loin de la marée basse, l'horizon se confond avec le ciel gris de brume.
J'y aperçois dressé et fier de la côte qui préserve et des grands cétacés qu'il n'aperçoit plus depuis belles lurettes : le phare des Baleines.
A sa gauche un cargo dont on ne sait ni d'où il vient, ni rien de sa marchandise, ni des histoires qu'il trimbale, semble flotter irréel sur une vague de brume.
Plus près, les roues dans la vase, un tracteur s'en va et s'en vient, de collecteurs de coquillages sauvages en poches d'huîtres de noël.
Au premier plan se dresse la haie de muriers de la promenade de la plage d'Aytré.
C'est étonnant comme les muriers sous un rayon de soleil d'automne ressemblent à des acacias en fleurs.
C'est stupéfiant comme la vue des muriers de l'automne «berce mon coeur d'une langueur monotone»

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