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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 09:14

journaldebord Il est dans la vie des semaines si denses, que l'on se demande comment pouvoir les raconter.

Tout commençait pourtant comme la précédente, les mains dans les pots de résine, plus précisément le primaire d'epoxy qui imperméabilise les réparations avant la passe de peinture. Puis passage de l'antifouling, choisi bleu profond comme la mer. (Tiens je ne me rappelle plus la couleur de l'antifouling que l'on tartinait en famille sur IPPON ?)

Là encore la chaine de solidarité et d'amitié qui se maillonne autour de «notre transat» a fait son oeuvre, avec le renfort de Jean-Mi et de Steph (portrait en cours).

Puis enfin TI'PUNCH s'éleva dans les airs, enlevé par le roulev de la cale du plateau nautique pour être délicatement déposé dans le port. Ce fut presque aussi émouvant que la première fois, quoiqu'on s'habitue à voir les bateaux voler.

C'est Bruno et son micro Gary qui se charge de remorquage vers le ponton 15 dédié aux coureurs du Trophée mini. Un micro avec un 4 CV et demi, c'est plus efficace qu'un TI'PUNCH en 2 CV, c'est sûr (Il va falloir que je pense rendre le moteur à Claude, car il n'est visiblement pas adapté au bateau).

Oui,vous avez bien lu, «TI'PUNCH rejoint le ponton dédié aux coureurs du Trophée mini» ! Non mais je rêve pincez-moi : une course enfin !

Certes, ce n'est pas la mini-transat (ou le Vendée globe ), c'est tout juste une course de petits parcours dits « banane » (car avec beaucoup d'imagination on doit pouvoir dessiner une banane qui relie les 3 points où sont mouillées les 3 bouées qui le matérialise), ou des parcours dits « côtiers » dans le pertuis d'Antioche ou Breton (Oui, ça fait belle lurette qu'on peut manger des galettes et des crêpes à Saint-Martin !)


Trouverai-je les mots justes pour remercier les responsables de la Classe Mini et Annabelle de m'avoir invité à participer à ce trophée maison enfin taillé à ma mesure ? Une course bon enfant qui clôture la saison des courses en Mini.


La veille de la course, le jeudi on décide de faire une sortie pour essayer toutes les voiles avec Steph. Mais de préparation en préparatifs, la journée s'écoule sans que l'on ait le temps de sortir : on a déplié et réparé toutes les voiles, réajusté le tangon, vidé le bateau du matériel superflu, etc...etc...tant est si bien qu'à l'heure de l'apéro TI'UNCH n'a pas encore quitté le port.


C'est à la SRR, où l'on se retrouve pour le sus-dit apéro avec comme prétexte de valider les inscriptions de mes équipiers potentiels : Alain, Bruno et Steph. Surprise Lolo nous y rejoint !

Après avoir récupéré les instructions de course et ses annexes qui définissent la cartographie de 25 parcours côtiers possibles, je retourne sur TI'PUNCH rentrer dans le GPS les coordonnées de tous les amers décrits. C'est long ! Et il est disons moins intuitif qu'un portable tactile le GPS de TI'PUNCH (mais il est bien plus solide et étanche). Les cartes marines détaillées sont à bord, car comme moi vous avez bien lu, si je ne redoute rien de la banane, l'adjectif «côtier» me met désormais en alerte ! Je "m'amarinise" !


Le jour J, vendredi, breefing des coureurs à la SRR, y a du monde : 27 bateaux inscrits à raison de 2 à 3 équipiers à bord, plus les membres du jury de la SRR, plus les membres de la classe-mini, dont son Président : Olivier AVRAM, plus les femmes et familles des marins....


Pour cette première journée c'est Alain qui embarque à bord. Petit point sur la météo, les courants de marée et la tactique et nous voilà partis.

Le premier parcours, c'est la banane, chaud le départ, et ensuite on finit 19ème, mais avec un ris dans la voile et sans envoyer de spi. Le vent ne souffle pourtant pas si fort mais bon on ne va pas prendre de risque la première journée.

La deuxième manche, le parcours n°15 (qu'on découvre inscrit derrière le bateau comité à la craie sur un grand tableau noir) nous fait tourner entre les bouées Marianne, sud-Lavardin retour Minimes puis aller jusque derrière le pont enrouler une bouée mouillée devant l'abbaye des Chapelliers. On progresse : 18ème, mais bien loin des protos de dernière génération (et des autres d'ailleurs) et la plupart des bateaux de série.

Peu importe, on a participé et pas peu fiers d'être dernier !

Tous ce petit monde se retrouve ensuite à la proclamation des résultats à la SRR. J'apprends les résultats du championnat de France de la Classe mini, Arnaud CHAIGEE – 529 a fini 3ème en Séries ! (C'est avec lui et à bord de son bateau que j'ai fait le premier entraînement en mini). En proto, c'est Nicolas BOILVEZI – 719 qui est 2ème et Aymeric CHAPPELLIER - ? 3ème. Pas mal pour les «Rochelais».

 

Le lendemain samedi c'est Bruno qui me servira d'équipier pour la régate programmée l'après midi. Le vent est moins fort que la veille, TI'PUNCH plus facile à manier. Parcours 20 nous indique le tableau. Bon départ, bonne remontée au près jusqu'à la Roche du sud puis Marianne (bouée près de l'île de Ré avant le pont) que nous franchissons dans le top 10 ! J'hisse le petit spi (le jaune) il faut m'y reprendre à deux fois, mais ça y est j'ai hissé mon premier spi sur TI'PUNCH. Malheureusement, mais on voulait être prudent, il est trop petit et on perd peu à peu des places au classement, d'autant plus qu'à la bouée des Minimes avant de remonter à nouveau au vent, mon affalage du spi est trop lent (ou commencé trop tardivement) et il nous emmène au moins à plus de 50 mètres sous le vent de la bouée, 4 à 5 bateaux en profitent pour nous doubler. Ensuite, remontée au sud du plan d'eau alors que les concurrents vont à terre s'abriter des courants et chercher du vent plus établi : on perd encore des places. Deuxième descente sous spi, le grand blanc et rouge cette fois qui est hissé, la manoeuvre étant facilitée par le vent mollissant. Notre place se stabilise, et juste avant de franchir la ligne, je parviens à déventer le 484 – de Pierre en me plaçant juste derrière ; nous le doublons 5 mètres à peine avant de franchir la ligne : YES !

Bilan : 16ème mais toujours le dernier des protos. Le soir, c'est Jean et sa femme qui régalent tout ce petit monde autours d'un barbecue géant à sa maison. C'est convivial la classe mini et c'est trop la classe Jean !

 

Dimanche dernier jour de la course, sortie des bateaux à 8h30. Le vent comme prévu est faible, du Sud, il devrait se renforcer l'après-midi en tournant progressivement au Nord après l'étale de basse mer.

C'est le parcours banane qui est mouillé. Départ plutôt vers la bouée babord qui me semble plus favorable et loin de la meute qui se dispute de l'eau au bateau comité. TI'PUNCH marche bien dans le petit temps et je retrouve les réflexes de mon enfance et de mon adolescence de régatier en optimist ou en laser : éviter les zone de calme lisse sur le plan d'eau, profiter de la moindre risée et virer de bord si ça refuse, marquer les bateaux sous le vent et surveiller le reste de la flotte. Suis à donf à la barre et Bruno joue le rôle de tacticien. Une grossière erreur tout de même je sors le bout-dehors (qui sert à amurer le spi) bien trop tôt de peur de n'avoir pas le temps de le faire après. Ce qui me vaut un appel de Nico BOILVEZI (himself) à la VHF qui me rappelle le règlement.

Résultat de ce début de course tactique :  on passe en 3ème position à la bouée au vent, devant Nico et Aymeric !!! C'est un rêve ou la réalité ? Du virtuel au du réel ?

A la bouée suivante on est deuxième, Benoit- 614 faisant un 360° pour réparer sa touchette à la bouée !

Ensuite il faut lancer le spi, et là ça se complique malgré le vent qui mollit encore. On s'encalmine sur le mauvais bord au grand dam de Bruno. Finalement on s'approche du bateau comité, avant la deuxième remontée au vent, en 6ème position quand le jury choisit de hisser un signal d'avertissement et d'interrompre la manche faute de vent suffisant.


Ensuite c'est pétole et jeux d'eau en attendant le retour du vent. A 13h00 toujours rien, le bateau comité nous ordonne de rentrer au port et les remorquages s'organisent. C'est ballot, le vent se rétablit à ce moment, juste pour amplifier nos regrets de n'avoir pu courir avec TI'PUNCH dans ces conditions qui semblent tout à fait lui convenir.

Ensuite c'est la remise des prix et les podiums : en série 1er Etienne BERTRAND et Julien PULVE, 2ème Nicolas BOILVEZI et Oliver AVRAM..., 3ème Athur LEOPOL LEGER, son père et Julien. Nous on est 8ème (et dernier proto, mais quel plaisir d'entendre le président du jury lire la liste des coureurs et entendre TI'PUNCH applaudi)

En série : 1er Daminen CLOAREC (cherche toujours un sponsors !), 2ème Tolga PAMIR et Pierre CIZEAU, 3ème (??)

 

Voilà c'est fini, bien plus tôt que prévu, alors je m'inquiète pour la foule de mes supporters qui vont venir envahir le ponton n°15 alors que tout est plié et que même TI'PUNCH a regagné son ponton n°1. Finalement on se retrouve en famille à prendre une petite collation sur une vedette voisine. Il y a là Bérangère, une nouvelle amie de «notre transat» et je ne peux m'empêcher de penser que «la vie accorde souvent une deuxième chance.»

 

Le soir avant de rentrer retrouver une vie normale, je passe au « Bar du bout du monde » et là je rencontre le propriétaire de « Euh » un gros dogue allemand (le chien !) qui semble un géant devant le petit carlin de Dimitri. Il me rappelle (le proprio) que presque jour pour jour il y a un an, disparaissait Jean-Marc ALLAIRE, un ministe rochelais unanimement apprécié (mais que j'ai pas eu le temps de connaître) qui se perdit dans les passes d'Arcachon. Il s'apprêtait à prendre le départ de la mini-transat après 6 ans de préparation : le trophée mini 6,50 de La Rochelle aurait peut-être pu s'appeler le "trophée JMA" à sa mémoire,  mais sa famille endeuillée était contre cette forme de commémoration*.

La vie parfois n'accorde pas parfois, une deuxième chance.

 

* voir article dans le prochain du journal de Bord

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 06:30

journaldebord Il est des moments dans la vie ou l'on sait que l'on va pas pouvoir s'en sortir tout seul : comme par exemple se retrouver devant un bateau qu'on vous a généreusement prêté et qu'on a échoué deux fois avec une coque bien abîmée à réparer sans la moindre idée du comment faire et par ou commencer ?


Je sais pas vous mais dans ces cas là, je passe souvent par les mêmes différentes étapes :

- Un : la phase prostration dans le canapé à déprimer la tête bien calée au fond d'un coussin, ne voulant voir personne selon la technique éprouvée par l'Autruche. Cet état dépressif ne dure qu'un temps variable selon la qualité des programmes de la TV numérique et de la patience de mes proches.


- Deux : le retour à la vie réelle qu'il va bien falloir affronter quand même, même si les plans d'évasion vers une vie fantasmée et meilleure échafaudés dans le canapé ci-dessus mentionné mériteraient peux être de s'y attarder avec plus d'attention la prochaine fois. Là en principe je tente de trouver la solution de m'en sortir tout seul : google à la maison d'abord et la médiathèque de Michel ensuite permettent d'entrevoir d'hypothétiques et improbables solutions.


- Trois : j'appelle les copains !

Du moins ceux les plus adaptés à résoudre le problème.

Et là TOUJOURS je suis sauvé, ou plus précisément ils me sauvent et j'ai l'impression de renaître de mes cendres.


Je n'ai pas encore pu m'expliquer pourquoi je ne m'épargne jamais les deux premières étapes (il faudrait que j'ose le demander à Fred, faute de «u»).

 

Bref (ou «Certes» dirait Bernard) le copain de la situation c'était encore Lolo.

En une visite de TI'PUNCH avec un crayon à la main, il me donnait de quoi lancer le programme de réparations :

«-Là tu décapes jusqu'à la dernière fibre. Ici sur les éraflures tu n'enlèves que l'enduit, et là-bas sur le bulbe, tu vires toute la fibre jusqu'au plomb ! ».

Ce fut une sentence aussi brève et limpide qu'un «lève-toi et marche ! »

Le moins que l'on puisse dire de Lolo c'est qu'il est d'une redoutable efficacité.

 

Me voilà à la tâche, papiers de verre et couteau en main pour tout décaper. «Je ponce donc je re-suis» (si j'ose rajouter un autre poncif !)

Au bout d'un bon quart d'heure presque demi-heure d'un tel traitement, les bras m'en tombaient déjà et je commençais à estimer le nombre d'heures, de jours (?) de ponçage qu'il faudrait consacrer à suer sous TI'PUNCH comme un bagnard en rémission quand une petite voix m'interrompit :

«- Dis ? … tu voudrais pas des outils plus adaptés ? Les tiens sont trop vieux moi j'ai des ponceuses qui durent longtemps.»

C'est ainsi que je fis la connaissance d'un «petit prince» !

 

Mon petit prince de circonstance, s'appelle Bruno ( je lui consacrerai un article à découvrir dans la rubrique «mes amis», tant parfois dans la vie on fait des rencontres surprenantes )

 

Bruno a surgi d'un bateau voisin, un «micro» qui est en cours de réparation et me propose d'utiliser les outils laissés par le chantier qui s'occupe de son bateau, un petit «mini» avec un mètre de moins.

La fibre de verre rigole moins quand on l'attaque avec une ponceuse orbitale à compression et une disqueuse équipée d'un disque à papier de verre.

Avec les conseils de Bruno, j'envisage de finir la préparation de la coque avant que la nuit ne tombe.


Ensuite, il y eut une «petite réunion de chantier» que j'organisais inopinément entre Lolo et Yves revenu de vacances avant de démarrer le travail de stratification et d'enduit. Yves et Lolo se connaissent depuis longtemps et Yves fait tout confiance à Lolo pour réparer son bateau. Je crois qu'Yves se demande toujours pourquoi il a accepté de me prêter son bateau et il semble impatient que l'histoire s'arrête et que je le lui restitue si possible en état.


Au boulot, j'assiste ensuite Lolo pour la mise en place des tissus de fibre imprégnés de résine époxy. Puis il faut enduire, avec de l'epoxycoque sous la ligne de flottaison et de la résine polyester au-dessus. Et ensuite re-ponçage.

Enfin reprise des enduits, re-re-ponçage puis il faudra mettre un primaire epoxy avant de passer l'anti-fouling sous la ligne de flottaison et faire les reprise de peinture au pistolet au-dessus.

Bon la je vous l'ai fait brève : combien il nous a fallu pour faire tout ça je l'ignore, mais c'est en dizaine d'heures qu'il faudrait compter. Et c'est pas fini...combien de temps...combien de temps encore ?

Point positif dans tout ça, c'est que je continue mon apprentissage de marin-bricoleur et me suis équipé d'une caisse du «parfait petit stratificateur» !


Un merci en passant à Jean, toujours aussi prompt à mettre le contenu de son conteneur magique à ma disposition. A Jean-Luc et Louis, souvent dans les parages, qui surgissent sans faire de bruit (l'un en Prius et l'autre en VTT) et qui savent se montrer réconfortants.

Merci aussi à Mathieux, qui arpente la cale en tout sens avec son compère Yann de Prépa-Nautique, en exécutant moultes réparations de bateaux, qui comme TI'PUNCH, on vu de trop près la nouvelle digue du Port des Minimes.

 

Ces deux semaines m'ont permis de mieux découvrir un lieu important de la vie nautique rochelaise : le Bar du bout du monde à quelques encablures de la copie du phare éponyme. C'est un passage obligé des fins de journées des travailleurs du nautisme (entre autres). Le service assuré cette saison par Yhlem (la fille de Ben, qui était présent à mon couscous sous le figuier) était ravissant. La présence sur les murs des affiches dédicacées d'Aymeric et de Nico, nos ministes rochelais, champions des Sables-Les-Acores et d'un vieux cadre photo de l'ex-bateau de Richard le 260, prouve que c'est ici que ça se fête, les pieds dans le sable. C'est d'ailleurs ce que fit «mon» équipe de réparateurs de choc. Après quelques tournées de Leffe, Lolo, Alain, Bruno m'entraînèrent à faire plus ample connaissance du patron des lieux : un autre Lolo. Ce personnage de légende nous invita dans son bureau à découvrir une affiche de la prévention routière qui vaut son pesant de cacahuètes apéritives !

 

Sinon à part les réparations de TI'PUNCH la semaine écoulée m'offrit trois petits interludes fort plaisants :

- le mini-convoyage du bateau de Yannick BENOIT - 445 vers le Vieux port de La Rochelle pendant la migration annuelle prè-grand-pavois des minis, sommés de quitter le ponton n°1. 


- Les quelques mots échangés devant le chantier PINTA avec Isabelle AUTISSIER ( 3ème de la mini-transat 1987 entre autres !)  (Nb : Jean procède à l'entretien de son bateau des mers du sud dans ce chantier).


- La mise à l'eau de TENEMOS, où j'eus le plaisir de reconnaître Steph à bord, et qui me facilita la prise de contact avec Dominique WAVRE.

 

Ces deux furtifs dialogues avec deux légendes de la voile doivent vous sembler bien anodins, mais  je l'espère seront importantes pour la suite du projet «notre transat».


Pour lors il faut que je redouble d'effort si je veux être prêt la semaine prochaine pour participer avec TI'PUNCH à ma première et seule course de la saison : le Trophée mini 6.50 !

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 10:56

journaldebord Pour tout vous dire (ou plus justement continuer à vous dire) mon retour sur terre fut fort délicat : comme ce lever le lundi matin avec une gueule de bois dans un état proche de l'Ohio.

Pas simple d'expliquer tant d'inconscience et cette série de grossières erreurs à Marie et Yola d'abord, puis à Yves au téléphone (en plus) : - Allo? Allo ca va ? Les vacances ça va ? La famille ça Va ? Et, au fait, j'ai échoué deux fois ton bateau hier.... (sic)...»

Puis à la famille...etc...etc...

 

 

Il a fallu me faire violence pour sortir de ma prostration sur canapé, pour aller au Port des Minimes et organiser au plus vite la mise au sec du bateau (Yves m'ayant précisé que s'il y avait des trous dans la coque, la mousse du bateau prendrait l'eau...)


Dès lundi après-midi, le bateau est donc grûté sur le plateau nautique, et je suis tout de suite à priori soulagé de ne pas constater de gros dégâts sous la coque. Jean-Luc BOSSEAU qui passait par hasard par là, me rassure également : il y aurait surtout du gelcoat à mettre et un peu de fibre à remettre sur le bulbe et à un endroit sur la coque.( Merci Jean-Luc, ce fut si bon de pourvoir raconter à un marin compréhensif mes déboires de la veille et merci de t'être proposé pour m'aider à réparer : ça doit être ça la solidarité des marins).

 

Yves est venu voir son bateau dès le mardi. Il n'aura pas le temps de faire des réparations en août mais cela semble réparable. Il est, et c'est le moins qu'on puisse dire, pas très emballé à continuer à me prêter le bateau.

Je lui propose de faire les réparations avec Lolo et Alain (dès qu'ils auront du temps disponible). Ok, il me rappellera.

 

Depuis status quo, le bateau est bien au sec à quai, j'en ai profité pour le caréner. Lolo n'est pas encore dispo et comble de malchance, Alain a le genou en vrac.

De toute façon, il fallait que je prenne un peu de recul pour envisager la suite de l'aventure (et surtout passer un peu de temps en famille).

Annie est venue avec sa fille en vacances dès mercredi à la maison. Ce fut salutaire et nous permit de nous changer les idées. Comme Annie est peintre, je lui ai juste proposé d'aller faire de l'aquarelle avec comme motif un oiseau blessé. Annie n'avait jamais vu TI'PUNCH avant et moi jamais fait d'aquarelle.


PS : un gros pos-scriptum de remerciements pour tous les messages de soutien, de conseil voire de compassion que vous m'avez adressé. C'est vraiment très réconfortant de ne pas se sentir seul dans «notre transat».

 

 

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 12:07

journaldebord Retour de vacances : trois semaines en montagne à promener notre kayak sur les lacs de montagne, il est grand temps de reprendre la mer !

Mais avant, il y a un «couscous sous l'figuier» à préparer. Vendredi soir, reprise de contact avec THALASSA, remise en train sur le canapé-TV, toujours de belles images à rêves avec des pauvres qui survivent dans des eaux turquoises et à la fin un petit reportage sur les fameuses vagues scélérates. Instructif : en fait ça existe bien, c'est enfin mis à jour par une sorte de modèle de chaotique qui bat en brèche la théorie classique ondulatoire, c'est fréquent dans le grand sud. Heureusement que je me suis pas mis en tête de faire le Vendée globe car à la fin de la diffusion, Marie et Yola n'étaient du coup plus du tout d'accord pour que je me lance dans « notre transat ». Une sorte de prémonition sans doute...

La 5ème édition du couscous sous l'figuier, le samedi soir, restera comme un moment magique d'intimité entre amis, mis cette année en musique par Alain (un autre) membre du snob et musicien professionnel si j'ai bien tout compris, merci à lui. Pourquoi ton couscous fait irruption dans notre transat, me direz vous ? Et ben tout simplement qu'il fut l'élément déclencheur de ce qui va suivre. Alain (le vrai) et Lolo (son alter égo) étaient présents et m'apprennent qu'il partent convoyer un vieux gréement le lendemain matin vers la Baule. J'aurai bien proposé de les accompagner mais c'était pas prévu : j'en profiterai juste pour sortir TI'PUNCH le matin et faire un bout de route avec eux. Il est grand temps de se rejeter dans l'eau de mer, effacer l'échec de ma dernière sortie familiale avortée, se remettre en confiance... seul.

La suite prouvera o combien tout peut déraper vite en mer, dans des proportions incommensurables.

Enfin ! c'est dimanche, Marie et Yola dorment, 7 heures du mat j'ai déjà des frissons et je fonce au ponton.

Sortie à la voile sans encombre, j'ai hissé la grande voile avant de quitter le ponton et du coup tout semble plus simple. Déjà, le pont de l'île de Ré se profile et quelle joie d'accompagner Alain, Lolo et « leur » beau bateau. Surtout que dans le petit temps TI'PUNCH fait mieux que se défendre et je leur tourne autour avec le grand plaisir d'immortaliser ce moment magique avec des clichés en mer.

Une fois le pont avalé, il serait raisonnable de faire demi-tour, mais bon je suis en état de grâce et j'envisage plutôt de hisser le petit spi pour refaire mon retard. Ma manoeuvre avorte car le vent refuse et j'ai mis un temps indéfini à mettre en place le bout dehors et accrocher le spi.

Bref, nos chemins se séparent, je suis au large du fiers d'Ars que faire... ben mon 3ème tour de l'ïle de Ré,  pardi !

Le vent faiblit à la renverse, c'est basse mer à 12h45, je prends un temps infini à tenter de contourner les Baleineaux. Mettre le plus de distance possible avec ce coin on ne peut plus mal famé et rocheux. Mais voilà la marée remonte depuis une heure quand les courants m'emportent imperceptiblement vers la côte. Un premier bruit dans la quille, puis d'autres plus sourds. C'est la première fois évidement que cela m'arrive. L'adrénaline afflue dans mes veines, mes tempes battent : sauver le bateau d'Yves !

J'affale toutes les voiles et lance l'ancre par l'arrière. Le bateau s'immobilise du moins un peu plus. Les coups dans la quille résonnent toujours, pas un bateau à moteur à l'horizon. La mer, bien que le vent soit faible,  est houleuse; me servir du moteur, pour aller où ? Et de tout façon je ne suis pas sûr qu'il ait assez de puissance. Appeler des secours, la VHF ne répond pas et dans ce cas, on oublie vite les procédure malgré mon certificat d'aptitude à parler dedans. Il reste un peu de batterie dans mon portable, je re-descends dans le bateau pour chercher l'almanach du marin breton, bien que je n'en sois pas un. ça cogne et résonne là dedans comme dans un tambour. J'appelle le port de la Flotte : ça répond :

« Suis au large des baleines, je suis échoué, ça cogne, venez me chercher et vite si possible, bordel de merde ». (Pas très dans les procédures mais efficace, le cross d'Etel me rappelle, un bateau de la SMSM est parti de La Flotte pour venir me chercher.

La panique redescend d'un cran. La marée monte, ça va bien finir par se calmer. Je décide de mettre un deuxième bout sur l'ancre pour mouiller par devant. La manoeuvre me fait dériver un peu plus sur le rocher mais, finalement,  en reprenant du bout au winch, ca finit pas ne plus cogner. Je me calme. Inspection à bord : il n'y a pas de voie d'eau.

Me voilà comme un con au mouillage au large du sémaphore, et j'imagine qu'ils doivent bien rigoler tout là-haut. Je rappelle le cross, leur donne des nouvelles plus rassurantes. Ils me disent de bien veiller à la longueur du mouillage avec la marée montante et que le bateau ne devrait pas tarder à arriver. En effet,  je vois une chaloupe qui fonce vers moi à l'horizon.

Maintenant tout est possible. Aurai-je pu m'en sortir tout seul ? Il aurait fallu monter au mât sur la deuxième barre de flèche pour démêler la drisse de grand voile qui y est montée dans la précipitation de l'affalage. Sans la GV impossible de reprendre ma route.

Les secours sont là, il me passe une haussière que j'arrime au balcon avant. Déjà, ils me tirent et j'ai un mal fou à décrocher l'ancre du fond. En route pour Saint-Martin, port où j'avais pour projet d'emmener Marie et Yola ce mois-ci par un beau WE d'aoutien ; cela me semble déjà mal barré.

Les formalités sont vites accomplies. Ils me disent de prévenir mon assureur pour prendre en charge le remorquage. Il va falloir aussi vite prévenir Yves.

J'envoie mon dernier SMS à Marie pour dire que je suis à Saint-Martin. Elle me rappelle et me conseille de prendre le bus pour rentrer. Toujours écouter les conseils de Marie...

Mais bon, il fait beau, j'ai assez fait de frais comme ça pour aujourd'hui. Je vais ramener le bateau à son port d'attache comme un «bon marin». J'ai bien pensé appeler Yves à ce moment pour qu'il m'accompagne mais bon j'ai plus de batterie dans ce vieux bidule qu'il faut impérativement que je pense à changer.

Me voilà monté dans le mât, c'est haut et c'est beau de la haut. Et tout ça juste à la force des bras, ça conserve le judo !

Les drisses sont à nouveau en place, le bateau est face au vent. J'hisse les voiles à quai (avec deux ris dans la GV pour faciliter la manoeuvre). Car il va falloir faire un demi-tour serré et il manquerait plus que je finisse dans la digue. (Cette pensée,  j'aurai du la méditer un peu plus longuement).

Grâce à une haussière laissée judicieusement sur l'arrière,  le bateau fait aisément demi tour et me voilà reparti. Empannage, à nouveau libre ! Il doit être aux environs de 19h30.

Alors que la marée est haute et qu'il y a 6m50 de hauteur d'eau, je fais le détour pour contourner la cardiale nord de Saint-Martin. Juré, promis,  on m'y reprendra plus et il faut aussi que je pense à installer ce magnifique sondeur flambant neuf qui traîne au fond du bateau.

Grand largue vers le pont d'île de Ré (toujours le même), malgré les deux ris le bateau avance entre 5 et 7 noeuds. Le ciel se couvre derrière pour m'offrir un superbe coucher de soleil,  menaçant comme la journée que je viens de vivre. Il  s'agit  de ne pas traîner. La marée commence à descendre. Je laisse les ris en place, pressentant que ça va forcir. Passage du môle d'escale de nuit : toujours féérique. Ca pulse toujours à cet endroit (effet venturi entre les côtes du continent et de l'île de Ré). Ensuite, descente plein vent arrière en surf et en ciseau ( un voile de chaque côté du mât) pour être juste dans l'axe du chenal des minimes. Pointe à presque 8 noeuds, jusant mais pas inquiétant car me voilà déjà non loin de la tour Richelieu.

Et c'est là que je vais aller me rouler une clope avant d'écrire ce qui va suivre : oui je me suis remis à fumer et j'avoue avoir acheté pour la ènième fois depuis que j'ai décidé d'arrêter : un paquet de fleur de pays, des feuilles OCB et un briquet à Saint-Martin.

Reprenons.

J'affale le génois, il faut absolument que je rase la nouvelle bouée tribord qui clignote pour signaler le bout de la nouvelle digue, car il me faut ensuite remonter le vent pour regagner le ponton 1 en m'arrêtant face au vent.

Encore quelques secondes, j'empanne et...

Boum le bateau s'arrête ! Je suis éberlué ! J'ai viré trop tôt la voile me masquant la bouée et le bateau vient de s'arrêter sur la digue qui affleure juste sous l'eau !!!

Re-panique à bord, ca recogne non mais c'est pas possible d'être aussi con !

A nouveau, affalage en catastrophe de la grande voile. Essai de me déhaler au moteur, tiens ! il démarre ce coup-ci, fait de vagues remous dans l'eau... le bateau ne bouge pas. Je crie à l'aide, je fonce dans le bateau, appelle le port à la VHF, elle marche ce coup-ci : « Je suis au bout de la digue, envoyez moi un canot pour me tirer de là, ça urge la marée descend (ce coup-là)»

- On n'a personne, on n'est que deux la nuit, j'appelle le cross d'Etel ! »

Les bras m'en tombent.

Je vais voir devant, déjà les rochers affleurent, je descends chercher mon aviron et m'arqueboute dessus. Le bateau ne recule pas, je limite juste les cognements. je saute à l'eau dessus, tente de pousser le bateau de toutes mes forces, me rappelant de l'histoire de ces femmes qui soulèvent des Cadillac pour libérer leur gamin écrasé dessous. Ben ça marche pas.

Je remonte à bord chercher des pare-battages et la bouée fer à cheval ; je les glisse entre le devant de la coque et les rochers. Ca cogne plus.

Nouvel appel de la VHF qui me prévient qu'un zodiac des pompiers est parti de la Pallice.

Il arrive mais le bateau est déjà à moitié suspendu dans le vide !

Je leur demande de prendre une haussière que j'ai préparé à l'arrière, pour qu'il tente de dégager le bateau. Ils sont pas très partants, mais j'hurle et ils obtempèrent ; le bateau ne bouge toujours pas. Je leur demande de réessayer en prenant cette fois-ci la drisse de spi que je leur envoie. Un pompier pousse à l'avant. Moi je monte au mât pour faire giter le bateau. TI'PUCH bouge !

On reprend espoir et avec des forces unies et décuplées, TI'PUNCH est de nouveau à flot et à couple regagne le ponton d'accueil où une foule de visiteurs noctambules nous accueille. Il est minuit et demi, je demande un portable à un plaisancier et j'appelle Marie. «Je suis rentré au port de la Rochelle.... » Silence radio et rageur. Elle m'en veut à mort de l'avoir laissée seule et sans nouvelle en ce dernier jour de vacances. Place aux formalités, les pompiers tout d'abord et même la police ensuite, mais qu'ai-je donc commis comme crime ?

Je range le bateau, il ne semble pas avoir de trace d'eau à bord. Il est tard, je suis las,  on verra tout ça demain et il faudra sortir le bateau pour voir dessous s'il y a des dégâts, prévenir Yves, les assurances...

Passage à la capitainerie du Port, une dame derrière son écran de surveillance de la sécurité des bateaux à quai me demande encore des renseignements. Je lui suggère que plutôt de faire des rondes pour éviter les cambriolages des bateaux qui ne sortent jamais, il faudrait peut-être mieux sécuriser l'entrée du port en travaux. A ça,  elle est bien d'accord, mais bon c'est compliqué sortir la nuit avec un zodiac, ils n'ont pas le droit et pas d'éclairage et il faudrait être un de plus et patati et patata.

Je pense bien lui mettre un coup d'aviron sur la tronche, mais celui-ci est parti à la mer pendant la manoeuvre et de toute façon elle y est pas pour grand chose.

Il est presque deux heures du matin quand je rentre à la maison, Marie et Yola dorment.

Le reveil ne fut pas glorieux.

Maire m'a salué d'un :  "Va vivre un an et demi chez tes amis faire le guignol."

La prophétie d'Yves : « Tu finiras cette aventure sans fric et sans ta femme » est en train de se réaliser avant même que je n'ai participé à la moindre course !

Il va falloir que je réfléchisse un peu à la suite à donner à ce journal de bord de notre transat.

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 21:30

journaldebord Fin du silence radio: reprise du journal de bord après 5 semaines d'interruption. 5 semaines où il ne s'est pas passé grand chose pour notre transat.

 

D'abord, il y eu le contre-coup de la non participation à la MAP avec TI'PUNCH et cette barre de flèche brisée qu'il me semblait impossible de réparer. Il fallait en plus s'occuper de la GV (grande voile) et trouver une solution pour qu'elle puisse être hissée plus facilement.

Puis, il a fallu aussi renflouer mon compte en banque en me mettant sérieusement au travail : monplombier.net étant redevenu pour l'instant (?) le principal sponsor de notre transat ;-) Bref, le coeur n'y était plus, le doute s'immiscait et le travail était ailleurs. TI'PUNCH mis de côté et plus grand chose à raconter qui pouvait ne pas être hors sujet.

Mais si je peux vous faire une confidence et bien ça me manquait ! La voile d'abord et les moments d'écriture aussi.

 

 Suis donc sorti d'une forme de ma torpeur vellistique, la semaine dernière. Les vacances avec Marie approchaient à grands pas et j'ai pu profiter d'une éclaircie aussi soudaine que bienvenue dans mon emploi du temps :

 

Mercredi fut consacré à réparer la barre de flèche avec Lolo (Ex spécialiste entre autres de la stratification en tout genre). On a du s'y reprendre à deux fois (voir bêtisier) mais le résultat semble parfait.

Puis (enfin) changement de la ralingue (le bout (la corde) qui tient le guindant (le côté du triangle près du mat) et qu'on enfile dans la gorge du mat (la fente qui est dedans de bas en haut vers l'arrière du bateau) de la GV. Ce travail fut réalisé sur deux jours grâce à Jaja, qui travaille chez ELSTROM VOILE. Jaja s'appelle en fait Jeannine mais tout le monde l'appelle Jaja, comme d'ailleurs Jean qui me l'a conseillée. Ce doit être à cause de ses yeux bleus ! C'est la jaja bleue !!!

Il faudra que je lui consacre un portrait tant c'est un personnage incontournable du plateau nautique.

 

 Il ne restait plus qu'à essayer le tout et refaire frémir de plaisir les longs filaments algaires qui forment une grosse tignasse accrochée aux safrans (non, pas pour le riz, maman, mais les planches de bois qui permettent de diriger le bateau).

 

L'occasion faisant le larron, le prétexte me fut donné par la visite de famille en ce WE du 14 juillet. Tiphany, Delphine et Bastien, tous généreux adhérents de «notre transat» d'aller voir ce qu'ils allaient voir, un aperçu de la course au large, sensations garanties et avec spi au programme le cas échéant.

 

Bref, mais y a des jours où non seulement Cupidon s'en fout, mais où Eole décide de faire des siennes et où Chcoumoune ajoute son grain de couscous.

Bref, ce dimanche matin, la météo s'annonçant enfin plus clémente, me voilà parti dès l'aube au ponton numéro 1, pour remettre en place le bas-hauban (le V1 pour les intimes ou le cable qui part de l'angle entre le mat et la barre de flèche (là où s'était cassé) et la cadène qui le fixe sur le bord du pont du bateau). Tiens! cela fait un bout de temps que mon voyant d'essence est allumé; vais passer d'abord faire le plein. Re-tiens, j'ai pas pris la bonne veste en partant; mon portefeuille n'y est plus. Allons donc! tu iras bien jusqu'au minimespress ! Ben non : panne sèche à côte du rond point de l'Europe à trois bon quarts d'heure de chez moi. Je prends tout de même les outils et me rends sur TI'PUNCH à pinces : deux coups de la popeuse paternelle et le tour est joué.

La suite s'enchaîne dans le même style : le rendez vous est fixé au ponton à 10h30 et suis au dépannage de l'express; je m'y pointes une demi-heure en retard. Et, cerise sur le gâteau, Eole a la bonne idée de balancer ses rafales occidentales en crescendo au moment du départ. Alors qu'au moteur je veux entourer le bout du ponton pour m'y amarrer face au vent (comme je me suis juré de le faire depuis ma dernière mémorable sortie du port avec Lolo) , le vent m'emporte et me fait atterrir avec toutes les peine du monde à couple d'un gros catamaran au bout du quai numéro 4 !

Une fois de plus le moteur de 2CV s'est avéré insuffisant; TI'PUNCH à la dérive... dérive certes une nouvelle fois maitrisée sans encombre.

Ensuite, le vent forcissant toujours, il nous a paru à tous plus sage d'appeler la capitainerie à la VHF pour qu'il nous ramène (une énième fois) à la case départ !

Bref un festival !

 

Figurez-vous que je tape ces lignes ce lundi matin devant une Méditerranée rigoureusement plate, paisible et bleue, tout près du Cap d'Agde après une nuit à tracer la route dans notre camion de vacances. Et qu'au cours de nos multiples arrêts dans des stations services autoroutières, j'ai cherché en vain au milieu de l'histoire de France pour, la philosophie pour, les échecs pour... la voile pour les nuls !!!

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 22:00

journaldebord

Me voilà donc ce samedi soir au port des Minimes, TI'PUNCH n'ira pas à Douarnenez pour courir le Trophée Marie Agnes Péron (MAP) : Grand moment d'abattement.

 

Mais c'est alors que je croise Benoit, un des coureurs du Pôle mini de La Rochelle qui s'apprête partir lui aussi en solo sur son bateau de série un Zéro n°663. Le vent a faibli. Je lui propose de l'accompagner et me voilà enfin parti pour mon premier long convoyage en mer.

Long, je ne pensais pas qu'il le serait autant, alors qu'il faut normalement deux jours pour monter à Douarn, il nous en fera un de plus, tant les conditions anticycloniques nous ont plongés dans des longues heures de pétole : sans le moindre souffle de vent.

Les premiers calmes plats pendant les deux premières nuits : ça tombait bien car étant bien épuisé par les préparatifs de la semaine, j'en profitais pour dormir plusieurs quarts d'affilée ! (d'autant que les nuits sont fraîches et mon nouvel équipement s'avère encore un peu limite alors que sous un duvet...).


Long. C'est long comment dire : déjà les journées sont plus longues en mer car on veille pas mal la nuit et en plus il n'y a pas grand chose à faire tout compte fait.

Alors l'esprit se met à tourner un peu au ralenti comme dans une sorte d'hibernation... de marination serait le terme plus juste !

Le temps s'écoule tranquillement parfois perturbé par les manoeuvres, les points, l'écoute des bulletins météo sur la VHF ou des bons mots des pêcheurs, les petites pauses des collations frugales, les moments passés à la barre et les clopes roulées pour passer le temps.

Ce temps au ralenti se dilue dans un paysage grandiose, constamment changeant : coucher et lever de soleil lumineux, ciels nocturnes éblouissants, mer polymorphe dont je retiendrais ces longues heures passées loin de toute côte visible (bien au large de Belle île) dans une longue houle parfois de 2 mètre de haut dans un calme total (à l'exception des voiles qui claquent sous leur poids) et dans un bleu pâle infini. Sentiment d'être vraiment pas grand chose, loin de tout, pris au piège, à la merci d'un hypothétique retour du vent.

Heureusement dans ces moments là, il y a des rencontres : cargos rentrant dans le rail de Lorient, les fous de Bassan et surtout les dauphins !

Je sais pas si c'est que je suis de la génération de Flipper le Dauphin et du Grand bleu, mais les rencontres avec les groupes de dauphins sont des moments de véritable pure magie. Ils viennent jouer avec la coque du bateau et se donnent en spectacle pour notre bonheur avant de partir dans le crépuscule... c'est bluffant... de l'image blue raide !


Ce qu'il y a de bien aussi quand on ne voit plus la terre pendant un temps, c'est quand elle réapparait !

Là ce fut avec les feux de la nuit de la côte des Glénants et puis au matin la remontée vers la pointe du Raz.

J'ai déjà passé quelques nuits au sémaphore, dormant dans l'express pu dans notre camion, mais le spectacle des côtes de Bretagne vues d'en bas, de la mer, c'est pas mal non plus. D'autant qu'on a pu prendre le temps de l'apprécier, vu que c'est sans le moindre souffle de vent, juste poussé par les courants qu'on a franchi ce cap. Pas de quoi encore se percer l'oreille pour mettre un anneau en or, mais bon un peu de fierté tout de même à être passé par là en voilier.

Puis il y eut ce magnifique déboulé vers notre port d'arrivée avec enfin le vent des brises thermiques le long des côtes de la vaste baie de Douarnenez : grisant et aussi bien content que ça se finisse tout de même enfin, nous sommes le mardi soir après 69 heures en mer !

Au petit port de Tréboule, la flotte des mini nous attendait.

Benoit sera dans les temps pour prendre le départ de la MAP qui part le jeudi.

 

La MAP :

Plongé dans l'ambiance des coureurs préparant la course, mon premier désir, une fois l'organisation prévenue de mon forfait, fut de rentrer au plus vite chez moi retrouver mes proches. D'autant plus que n'ayant pas eu les moyens de les prévenir à bord (téléphone HS), j'ai redécouvert les joies de la cabine à carte FRANCE TELECOM pour les appeler, avec en entendant la voix de Yola et de Marie une fulgurante envie de prendre le premier train en partance pour La Rochelle.

Mais des bus et des trains, il n'y en avait que le lendemain, alors je suis resté. Jean m'a proposé de dormir à bord d'un somptueux bateau qu'il skippe pour le compte de son richissime banquier propriétaire.

J'ai pu assister alors aux séances de Jauge organisées par Joël, les visites de sécurité du matériel de course (Je pense que TI'PUNCH était prêt pour passer ces examens).

Puis il y euT le mercredi les séances de préparation du groupe des skippers rochelais (point météo et stratégie de course) et des coups de main donnés à Benoit pour récupérer son spi et à Arthur qui me fit l'honneur de m'inviter à son bord pour qu'il puisse essayer son génacker (grand voile d'avant)

Le jour du départ, j'ai eu la chance d'être au première loge à bord du bateau de Jean pour suivre les premières heures d'une régate qui s'annonçait incertaine et passionnante dans le petit temps.

J'ai eu le sentiment d'avoir pu prendre le départ avec TI'PUNCH mais ce sera pour l'année prochaine maintenant.


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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 22:00

journaldebord

Une semaine totalement consacrée à notre transat : au programme préparation du bateau pour la MAP qui part de Douarnenez le jeudi 31 mai.

Pas de plomberie rien que "du temps et de l'argent* pour préparer et armer TI'PUNCH afin de passer la jauge et les visites de sécurité préalables.


*un grand merci à Loïc pour la participation de SAILOR (1000 euros) et à tous les adhérents de l'association « notre transat ». 

 

 

Travaux de préparation de TI'PUNCH :

Florent de TRANSATELEC est venu expertiser l'installation électrique et les équipements de navigation et de communication. Bilan branchement d'un sondeur (avec l'achat d'une sonde) et réfection du loch récupéré par Yves.

Connexion du GPS au pilote (et à la VHS qui reste à faire).

Il diagnostique aussi que l'électronique aérien (NKE) n'est pas compatible avec le pilote automatique... frais à prévoir ultérieurement.

Ensuite j'ai pu brancher le panneau solaire de Jean-Marie : il fonctionne parfaitement.

Travail sur le tableau électrique avec la pose d'un coupe circuit, d'une prise allume-cigare et d'un néon pour l'éclairage de la cabine.

Puis reprise des joints des chandeliers babord et pose de différents taquets coinceurs pour le bas-étais (qui sert à empêcher le mat de fléchir en arrière), cadène pour fixer le hale-bas de bôme (qui l'empêche de monter aux allures portantes);  deux autres coinceurs pour régler le point d'écoute du génois (la voile triangulaire à l'avant) et sortir les « outriders » (qui permettent de tenir bien fixé le bout dehors (sorte de tangon pour hisser les spis le plus en avant devant le bateau).

 

Achat de l'équipement de sécurité :

La liste ressemble à un inventaire à la Prévert (voir ici) : citons notamment la balise de détresse (Merci à Didier de chez Pochon pour ses tarifs), l'ensemble des feux, les couvertures de survie et anti-feu, l'extincteur, l'aviron... etc... etc... Merci au trésorier de notre transat d'avoir pris le temps de faire les courses chez ATLANTIC-LOISIRS (notre partenaire pour l'équipement de TI'PUNCH) et à la femme du trésorier pour la préparation de la pléthorique boite à pharmacie. Merci aussi à Etienne- 739  (mon voisin ministe de ponton) pour le prêt de son radeau de survie, de feux à mains blanc et de sa dose de fluorescine !

 

Départ pour la Douarnenez :

Autant le dire tout de suite il s'agira d'un faux-départ !

Toute la semaine était favorable avec des vents du sud, portants pour monter en Bretagne. Le routage d'Alain tablait tout au plus sur 48 heures. Ainsi j'ai pu voir successivement partir : Tolga le jeudi, David - 511 et Lorraine- 219 le vendredi matin.

Rendez-vous était donné à Lolo pour partir samedi matin. Laurent du 250 préparait aussi son bateau pour partir vers midi, nous ferions route ensemble.

Après avoir réparé le système d'étarquage de la grande voile le long de la bôme (pour la tendre), nous voilà partis juste dans le sillage du mini 250.

Mais voilà, ce jour là, le vent soufflait avec des rafales à près de 20 noeuds dans le chenal et qui plus est, il venait de l'Ouest, soit pile poil en face de notre route. Très vite le moteur de 2CV s'avère trop peu puissant pour remonter le chenal et même  garder le bateau face au vent pour hisser la grande voile. Bref après quelques essais infructueux, sous génois arrisé, l'embase de la première barre de flèche de TI'PUNCH se brise et, avec, mes rêves de convoyage vers Douarnenez, de jauge, de visite sécu et de s'aligner au départ de ma première course officielle de la Classe mini : le trophée Marie-Agnès Péron.

 

Retour au port délicat mais on a pu regagner le ponton d'accueil, puis appeler la capitainerie pour qu'ils remorquent TI'PUNCH à son ponton n°1.

La réparation s'avère impossible et voilà donc comment le plombier est privé de MAP !

 

Ariane est venuet rechercher Lolo et partager avec nous le breuvage homonyme du bateau.

Toute cette énergie, cet investissement, ce fric pour au final regarder voir partir les copains : ce dernier ti'punch fut quelque peu amer à digérer en ce samedi finissant.

Mais comme d'habitude, cela me servira de leçon : toujours hisser la GV avant de sortir du port ! Et comme toujours et plus que jamais, c'est avec la technique essai-erreur que j'apprends, et en mer (qui commence dès la sortie du port) les erreurs se payent cash.

 

Mais la journée et la semaine n'étaient pas terminées... (la suite à retrouver dans prochain article du journal de bord)

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:00

 

journaldebord

Bricolage à bord de TI'PUNCH :

Pose des évents de ballasts et d'un système de fermeture à clef de la porte.

 

Entraînement avec le Pôle le jeudi de l'ascension :

Mon bout-dehors n'étant pas réparé, Tolga P (qui a fait la dernière mini-transat m'a fait le plaisir de me laisser l'accompagner sur son nouveau bateau : KAYA (au nom de son nouveau sponsor turc fabriquant de cordage kayaropes.com). C'était sa première sortie avec des voiles neuves fabriquées par les voileries QUANTUM qui sont dessinées à Barcelone et fabriquées en Turquie. (Oui Tolga PAMIR est turc !).

Ce fut une magnifique journée à bord d'un bien beau bateau qui semble flambant neuf (ce qui me change de l'ordinaire). Pas mal de manœuvres sous spi ce qui fut très formateur. Merci Tolga.

 

Réparation du bout-dehors :

Jean m'a ouvert son containrer et m'a donné à la fois les conseils de réparation et le matériel (résines, fibre carbone)  nécessaire. Après avoir été dénicher un mât en alu du bon diamètre pour manchonner les deux parties, je me suis mis à la tâche. La chance était avec moi, car au même moment Arthur  (celui qui m'avait déjà prêté la combi à Pornichet) entamait la modification des dérives en carbone de son magnifique proto Lombard (même moule que celui d'Yves LE BLEVEC). Il est accompagné de Nicolas, un ingénieur qui travaille dans la boite d'aéronautique du père d'Arthur. Il sont géniaux ces deux jeunes là : généreux, disponibles, et surtout super-compétents dans les matériaux composites. Bref, j'ai eu un un véritable cours de stratification dans l'atelier du pôle France. La réparation a duré toute la journée, mais grâce à ces deux là, et le bout de toile de carbone tri-directionnel (fibres qui se croisent dans 3 directions) sortie des caisses de réserve d'Arthur, je sens que la réparation va être plus solide que le reste du bout-dehors !

 

Le Tour de l'ïle de Ré :

Le départ était à 8 heures du matin, un peu tôt par rapport à mon heure de coucher la veille, rituelle sortie  sur le France 1 pour un TI'PUNCH avec ce soir là plein de vrais amis à bord.

Il pleuvait à seaux et non stop ce jour là et, autant le dire tout de suite, ce fut une journée galère.

Heureusement, Vincent avait décidé la veille de m'accompagner.

Bon commençons par le départ : on est à la bourre pour quitter le ponton, le bout-dehors que je viens de chercher le matin même n'est pas encore installé et on franchit la ligne de départ bon dernier avec 8 minutes de retard et en plus comble de malchance, le vent est portant.

Bref on décide de tirer un bord vers La Pallice, contrairement au reste de la flotte qui choisit de partir tout droit dans le chenal. Finalement, notre option désespérée s'avère payante, puisque qu'à la première bouée Roche du Sud, on a déjà remonté une bonne vingtaine de bateaux. L'espoir renait, surtout que le vent refuse rendant bientôt impossible l'usage des spis (ce qui tombe franchement bien pour nous !). Ensuite on remonte vers la pointe de l'île, et sur ce long bord, le bateau se comporte moyennement bien. Malgré le ris que nous prenons dans la grande voile et le ballast totalement rempli, TI'PUNCH gite trop et à du mal a faire du cap (il aurait encore fallu prendre un ris dans le Genois : la voile d'avant). Il pleut toujours, on est trempés. Décidément il faut que je change mon vieux ciré qui se comporte plutôt comme un buvard ! Je commence à avoir froid. On passe la première bouée au large des Baleineaux, la mer se creuse progressivement et il faut encore continuer vers le large. Puis vient le moment de virer de bord : je transfère le ballast sous le vent et là impossible de virer de bord : premier essai, deuxième, troisième... le bateau ne tourne plus. Je pense que c'est à cause des ballasts avant que Vincent ne se rende compte que la barre ne répond plus : elle s'est désolidarisée des safrans ! Bref on part vers le large... et si la transat c'était pour maintenant !!!

Après avoir bricolé presqu'une heure dans une mer toujours plus formée, on arrive avec un long bout à faire une réparation de fortune ; et on réussit enfin à virer. On est au large, cela fait un long moment que l'on ne voit plus la moindre côte. Je descends faire le point pour définir un cap qui doit nous ramener sur le parcours : cap au 120°. Finalement on arrive à la deuxième bouée de franchissement de la pointe des Baleines en même temps que le zodiac de la SRR qui vient pour la ramener à terre. On est à nouveau dernier, mais content de la compagnie du zodiac et d'être revenus en course. Au passage du phare des Ilates, on double notre premier bateau. Là, il faudrait mettre le spi, mais on est rincés et on accorde peu de confiance à notre réparation de fortune. On finit donc comme on avait commencé sous GV et Génois, passant la ligne d'arrivée à 16h30 (en 82ème position sur les 86 bateaux qui ont bouclé leur tour de l'ïle). On est tout de même contents d'avoir réussi à finir malgré notre avarie et en plus mon précédent et unique record n'est pas battu (on a en effet mis aussi 8h et 30 minutes à faire le tour). Pas de quoi être fiers quand on sait que parmi les membres du pôle qui courent en mini : Antoine sur son proto 614 a mis 6h15 et il arrive derrière Aymeric, vainqueur de l'épreuve en temps compensé sur le proto TORTUE DE L'AQUARIUM (dont le temps de course n'a pas été communiqué). Les deux autres minis de série ont bouclé le parcours en 6h42 pour le dingo 1- 511 de David qui faisait équipe avec Jean et 7h26 pour le zéro – 663 de Benoit.

Bref je ne pourrai que mieux faire l'année prochaine tant ma marge de progression est immense comme... un océan.

Mais rien que pour la bourriche d'huîtres donnée à chaque concurrent, rien que pour le festin d'huîtres toujours offert le dimanche à la remise des prix, rien que pour ce moment de galère partagé avec Vincent et pour voir le nom de TI'PUNCH associé à mon nom pour la première fois sur un classement officiel d'une course à la voile, rien que pour tout ça, je ne regrette pas cette journée très particulière où rien ne s'est passé comme j'avais prévu.

Outre le goût iodé de l'huître, il me restait aussi pas mal de questions et d'interrogations pour l'avenir en bouche.

Jean a bien voulu m'apporter pas mal de réponses lors de notre débreefing au pôle ce dimanche après midi.

J'entame en effet une étape cruciale la semaine prochaine : finir d'équiper le néo-marin et sécuriser le bateau avant de le convoyer par la mer à Douarnenez le week-end prochain : Inch allah !

 

Ah aussi, je tiens à féliciter Claude, la secrétaire (entre autre) de notre association : «notre transat», que j'ai croisé épuisée mais heureuse sur la terrasse de la SRR après sa course en compagnie de son petit-fils : Pierre-Yves.

Ils finissent 6ème sur son mythique CLOS JULIENAS au championnat de France interséries des croiseurs légers : Respect Madame et chapeau l'amie !

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:00

 

journaldebord

Inscription à ma première course de la classe-mini :

Sur les conseils de Vincent, j'ai envoyé mes frais d'inscription au trophée Marie-Agnes Peyron : course à Douarnenez, en solitaire fin mai lors du WE de la Pentecôte. 220 euros : voilà qui devrait me motiver pour finir de préparer le bateau (et il y a du boulot). J'ai annoncé la nouvelle à Yves : décidément il est vraiment super : il est d'accord (bien que j'ai bien vu que l'idée que j'aille faire "mumuse" avec son bateau au milieu des cailloux sans qu'il sache si j'en suis capable lui semble un peu pour le moins incongrüe !

Une mascotte pour le bateau :

Après de longues réunions de délibérations :-), c'est le petit chien de ma tata Claudette qui devient notre mascotte officielle. Petit fait qui a fait basculer le jury en sa faveur : outre son regard éploré, il s'appelle aussi TI'PUNCH !

Equipement du bateau :

Un devis pour pouvoir équiper le bateau afin qu'il puisse passer les jauges a été réalisépar Alexis de LOISIRS-ATLANTIC. Ca coûte une (ou disons plutôt ) plusieurs plombes ! Suis quand même reparti avec un gilet de sauvetage.

AG de radio-collège :

Ca fait drôle de voir son papa en président parler de son bébé. Cette «vielle» radio associative autant atypique qu'exemplaire semble avoir encore de belles années devant elle; alors écoutez radio-collège 95.9.

Mise à l'eau d'un bateau des chantiers RM :

Je passais par là par hasard sur l'esplanade TABARLY (devant l'aquarium), quand un buffet à champagne m'a attiré le regard. Le nouveau 12m de RM était inauguré en présence de quelques connaissances : Jean-Eudes BEAUPERRIN (un client qui travaille à RM), Serges (qui a fait l'intérieur du pont) et Marc LOMBARD (l'architecte du bateau, que j'ai rencontré la première fois lors de la course du YCF). L'occasion de rencontrer Mathieux (?) un ministe qui travaille dans le nautisme.

Vendredi c'était l'anniversaire à Yola :

Ma princesse à 12 ans; nous sommes allés fêter cela en famille au Paradis d'Asie (des clients) sur notre trente et un (Yola adore les nems). On y a aussi dégusté une succulente fondue vietnamienne que je ne saurais trop vous recommander. Du coup, j'ai loupé l'anniversaire de Marielle (une autre princesse, juste un peu plus vieille !) mais Jérome, croisé le lendemain au marché, m'a raconté qu'il fut aussi parfaitement réussi !)

La navigation du week-end :

On s'était donné rendez-vous avec Etienne samedi matin, pour faire ensemble (mais chacun sur son bateau (lui, c'est vraiment le sien), le tour de l'île de Ré en solo. Ah oui, samedi prochai, il y a la course du Tour de l'île de Ré justement organisé par la Société des Régates Rochelaises (SRR, mon club), donc c'était une sorte de révision.

Et là (comme d'habitude vous allez dire), rien ne s'est passé comme prévu !

Tout était près à bord de TI'PUNCH sauf qu'au moment de partir, mon moteur a refusé de démarrer ! Pas grave pour un bateau à voile me diriez vous, sauf que ce bidule est parfois indispensable  pour les manoeuvres dans le port. Les dernières sorties, je m'en suis passé et, en toute       modestie,  je commence à bien maîtriser les accostages et les décostages (?) à la voile, mais là, c'était tout bonnement impossible : un vent assez fort soufflait à peu près dans l'axe du ponton, rendant TI'PUNCH tributaire d'un moteur ou d'un remorqueur. Bon, Etienne est parti faire son tour et je suis resté seul à quai. Le plus rageant dans l'histoire, c'est que j'avais juste disons au maximum 30 mètres à faire avec le moteur avant de le couper,  car je suis tout près de la sortie du port !

Alors, pour meubler le temps, j'ai fait un essai de remplissage des ballasts du bateau : ça marche parfaitement, même s'il faut actionner la pompe avec une barre métallique pendant près d'une dizaine de minutes. Bref à la fin de la matinée, entre le pompage des ballasts et les tentatives de démarrage du moteur, j'en avais plein les bras et pour être poli plein le dos! J'ai donc mangé mes deux sandwichs prévus pour la navigation et suis allé chercher la trousse à outils de mon scooter : c'est aussi un moteur coréen et elle devrait être standard !

Dans ces cas de grosse galère, je sais pas ce que vous faîtes vous, mais moi j'appelle Alain. Ces quelques conseils mécaniques m'ont été par la suite bien utiles. Retour sur le ponton vers 15h30 et démontage du moteur. En fait c'était juste un problème de coupe-circuit. Une fois court-circuité justement le moteur c'est remis à tourner comme une horloge !

Bon, je décide donc de tenter une sortie, bien que le vent s'est mis a forcir, et que du coup l'espoir d'essayer enfin les manoeuvres de spi semble impossible. Me voilà parti : et là, au bout de 20 mètres, la puissance de mon moteur est insuffisant dans le clapot naissant au bout du ponton. Le bateau commence à faire du surplace et je décide d'accoster à la station de lavage, arrive en douceur sur ses énormes pare-battage sauf que là, il y a une grande balustrade (qui sert à rien) et j'entends un petit crac : je viens casser le bout-dehors (le tangon) ! Bordel (Là je suis plus poli !) et en plus je suis bloqué tout au bout du ponton à 10 mètres de pouvoir sortir à la voile !!!

Une clope à méditer sur cette maudite balustrade et cette journée de m..., quand un véliplanchiste à la dérive vient aussi s'échouer devant mes yeux rigolards. Un zodiac de l'EVR vient le chercher et là l'espoir renait. Lui serait-il possible de me tracter jusqu'au ponton AMEL en face ? Pas de problème, et me voilà en deux minutes accosté face au vent au dit ponton. Le temps de monter la grande voile (avec deux-ris) et me voilà enfin parti : quelle délivrance, je passe la bouée Richelieu à 18h00 !

Ensuite direction vers le pont de l'île de Ré, le bateau sous génois file à près de 8 noeuds, c'est grisant. Le vent redouble de force entre l'île et le continent, la mer se creuse, le pilote ne tient plus le bateau au près : mais il est sympa, il bipe pour m'avertir. Une fois le pont passé, la mer se calme, il fait beau... que faire ? Et là je ne sais pas pourquoi m'est revenu une phrase de Jean-Mairie à propos de Philippe POUPON : «moi je suis pas un marin, un vrai-marin c'est un gars comme Philippe, qui lorsqu'il y a un coup de vent, partait la nuit tout seul sur Fleury pour tenter de battre son record du tour de l'ïle de Ré !» . Moi en terme de tentatives de record, je connais que celui du tour des pertuis sur Virtuel Loup de mer (Jeu de course à la voile gratuit). C'est un peu le même principe, on attends une grosse tempête mais ensuite on passe la nuit devant son ordi pour router le bateau !

Allez chiche, j'ai aucune idée du temps qu'il faudra, mais faut bien établir un premier temps pour espérer le battre ensuite ! Et j'ai tellement galéré aujourd'hui et j'en ai tellement envie ! Petit SMS à Marie pour la prévenir et c'est parti pour mon record ! (je vais le battre c'est sûr car c'est le premier !)

Grands surfs jusqu'au phare des Baleines et contournement de son Baleineau à 22h30. Le soleil commence à se coucher, c'est beau ! Le vent faiblit, je décide de remonter ma grande voile, et je remplis les ballast (à moitié) pour le retour qui s'annonce au près. Dès que la nuit tombée, le vent se remet à forcir, re-prise des deux ris. Et là il fait nuit noire, le ciel est magnifique, il y a tellement d'étoiles que je n'arrive pas à reconnaître les constellations. Recherche des signaux des phares pour se repérer : WR 14 s, WR 4 s... C'est assez facile W c'est blanc, R c'est Rouge (et se sont des feux à secteurs), mais la nuit, c'est incroyable le nombre de lumière qu'il y a de partout. Le vent est toujours fort et la mer se forme avec la marée qui se met à descendre devant ma route. Le pilote ne tient de nouveau plus le bateau (malgré les ballasts et le matossage), que faire, il faudrait prendre un 37me ris, mais je n'ai que de bosse de ris sur TI'PUNCH et monter sur la bôme au dessus de l'eau, même avec mon harnais et ma longe de sécurité me semble déconseillé dans ces conditions de mer. (Tiens la prochaine fois il faudrait que je mette la corde pour prendre le ris (la bosse) au 3ème ris dès le départ (ce qui me permettrait de le prendre et même le 2ème en utilisant l'autre bosse).

Il faudrait aussi peut-être prendre un ris dans le génois (mais je sais pas vraiment faire). Bon au pire je l'affalerai et, en attendant,  je barre au près serré. Le bateau file à 5 noeuds, le temps passe, je commence à avoir faim et froid et je regrette d'avoir mangé mes sandwichs à midi ! Heureusement,il reste une boite de vaches qui ris (!) à bord et quelques pruneaux.

Le temps passe, tout est humide à bord (le bateau prend un peu d'eau, il gite sur le côté bâbord). Je tente de me reposer à l'intérieur mais cela sembe impossible de se coucher à son bord. On peut juste s'asseoir en appui sur les pieds, presque debout quand le bateau gite beaucoup.

Le temps passe je fais route vers Chatel, il faudra que je tire des bords pour rentrer aux Minimes.

Spectacle, je croise la route d'un immense cargo tout illuminé qui fait des ronds dans l'eau en attendant une place à La Pallice. Sinon pas croisé d'autres bateaux. Je décide de virer enfin, direction le port de pêche de La Pallice justement : ne pas oublier de transférer les ballasts.

Finalement, en arrivant dans le chenal, le vent commence à mollir, c'est parfait pour rentrer. Passage de Richelieu à 2h30 du matin. Un SMS à Marie pour dire que je suis à bon port (C'est dure la vie de femme de marin !)

Mon record du tour de l'île de Ré en sens inverse des aiguilles d'une montre est donc de 8h et 30 minutes. Je serai bien curieux de savoir le temps de celui de Philippe POUPON ! En tout cas je devrais pouvoir l'améliorer facilement en essayant de ne pas naviguer à contre courant les 3 quart du temps et en utilisant enfin le spi au portant ! Ce pourrait être chose fête samedi prochain, pour peu que j'arrive à convaincre Yves de rafistoler (à nouveau) le tangon.

L'accostage au port se fait sans problème à la voile et en deux temps comme j'en ai pris l'habitude par vent d'Est. J'affale le génois et là TI'PUNCH redevient un gros laser hyper-manoeuvrant. Après, une première tentative où j'arrivais un peu trop vite et un rond dans le port et j'arrive en douceur face au vent au pont AMEL. Là je m'amarre au balcon et descends tranquillement la grande voile. Ensuite je vais garer le bateau au ponton n°1 au moteur à toute petite vitesse.

Que dire? que le temps de faire ces manoeuvres et de ranger le bateau, il est 5 heures du matin. C'est l'heure de mes retours pour mes trois premières sorties cette saison. C'est calme, les Minimes à cette heure.

Que dire de plus, que je suis un peu plus marin qu'hier et j'espère un peu moins que demain. Que je mesure toutes mes insuffisances et que le rêve d'accomplir une mini-transat est encore bien improbable.

Que TI'PUNCH est un merveilleux bateau, un magnifique jouet et que cela faisant longtemps qu'un père Noël ne m'avait pas apporté au pied de mon beau sapin un tel cadeau. Et que je ne sais pas comment remercier Yves pour tous ces moments magiques (même s'il y a des moments plus durs à bord) qui me font sortir de ma réalité en m'apportant autant de plaisir.

Point sur la transat AG2R :

Ca y est les premiers bateaux (les vrais sont arrivés). Sur LIVE SKIPPER par contre pas encore. Au dernier pointage TI'PUNCH était 450ème, j'ai en effet pris une route trop au sud descendant vers le 10°N (et ai chutté au classement jusqu'à la 630ème place avant de remonter) alors que le vainqueur CERCLE VERT ( Gildas Morvan et Charlie DALIN) n'est descendu qu'à la lattitude 14°N. Soit une route bien trop longue. Mais bon c'est le syndrome Myke BIRCH,on a les références de son âge ! Ce qui est le plus surprenant dans la course virtuelle c'est que ceux qui vont probablement gagner, ont fait route à l'ouest sans descendre à 30°N depuis les Canaries et n'ont commencé 'à faire du sud en route directe vers l'arrivée à Saint Barth qu'au milieu de l'Atlantique. Décidément le (les) temps change(nt) !

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 22:35

 

journaldebord Sortie en famille sur TI'PUNCH :

C'est Anne-Cé (ma cousine) et Guillermo qui m'ont accompagné cette semaine pour une petite sortie à bord. Un avant goût pour eux de l'air du large et qui sait ? Peut-être pourront-ils démarcher des partenaires en région parisienne où ils résident ?

 

Navigation sur le Nacira 733 d'Etienne et ma première course officielle en tant que licencié :

Au programme : 3 jours de navigation sur un mini performant ! Une première sortie d'entrainement le 1er mai avec, au menu, tour de l'île d'Aix et du Fort Boyard et pas mal de manoeuvres sous spi (avec quelques empannages loupés). Bilan de la journée un foutue crêve qui m'a cloué au lit pendant 48heures à 39° !

Et histoire de soigner le mal par le mal, j'ai pris le départ (toujours avec Etienne sur son bateau) le samedi de la course du Yacht Club de France.

Le parcours devait nous emmener jusqu'à l'île d'Yeu, mais c'est finalement la bouée de la Petite jambe au large des Sables d'Olonne que l'on a contourné avant de rentrer. Bilan, on finit 7ème et bon dernier, mais étant le plus petit bateau en course, ce qui est normal. On a pu aussi rentrer le dimanche dès 5 heure du matin et avoir toute la journée pour accomplir notre devoir électoral.

En fait on a pas si mal navigué que ça avec un point d'orgue... la visite d'une compagnie de dauphins ! Une première et ce pour ma première régate ! Bon signe non ?

Cela a donné lieu aussi à une galère passagère à lire dans le bêtiser.

 

Toujours en course virtuelle dans la Transat AG2R :

Pas trop dedans, un cap automatique à 155° du vent depuis plus d'une semaine en descente vers la Guyane en attendant que les alizés basculent. (voir point de la course).

 

Une nouvelle plaquette pour rechercher des Sponsors :

Il s'agit maintenant de la diffuser aux partenaires susceptibles d'être intéressés pour rejoindre la TI'PUNCH Team ! Merci au trésorier pour la superbe mise en page (voir ici ).

 

Et le changement c'est maintenant !

Après avoir vécu en famille de début de la soirée électorale à la TV, je me suis dit que j'irai bien partager mon allégresse d'être débarrassé du petit et arrogant Sarko en allant faire un tour dans ma ville de La Rochelle : la belle et rebelle. En scoot donc direction le BHV... fermé. La mairie idem je pousse donc vers le port. Là des clameurs envahissent les quais, cela semble sortir d'un bar, je m'approche et découvre avec stupeur que c'est la victoire du PSG qui est en fait ainsi bruyamment célébrée. Coup de blues. Les images de mai 1981 ressurgissent à ma mémoire (ravivées par un coup de fil à mon frangin parisien) : j'avais 17 ans.

Certes je ne m'attendais pas à voir une ville en liesse mais rien à ce point... une ville morte... un peu d'alternance ferait du bien ici aussi !

Ce n'est qu'au bar du France 1, que j'ai retrouvé deux bonnes copines : Cécile et Isa accompagnées de Richard qui fêtaient le changement à grandes coupes de champagne rosé et ce au beau milieu d'une assemblée de jeunes sarkosistes désabusés.

Heureusement Jean-Mi, Doudou et Philippe sont venus nous rejoindre. On a appris par Shneps que les militants socialistes fêtaient la victoire entre eux à l'auberge de jeunesse. Mais comme je ne suis pas un militant, c'est dans la rue en goguette avec l'indomptable Philippe (en grande forme ce soir là) que nous sommes partis à la rencontre d'autres désabusés noctambules.


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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 22:00

journaldebord  Point avec Yves sur TI'PUNCH :

Avec le guide 2012 de la classe mini, Yves a fait le listing des choses restant à faire pour jauger le bateau : récupérer la dernière jauge du bateau qui date de 1995, faire marquer les voiles par la classe, monter les lignes de vie et récupérer un radeau de survie aux nouvelles normes.

Il faudrait aussi mettre un système de fermeture à clefs pour la porte, fixer un hale-bas de bôme, monter les bras de spi, monter le panneau solaire prêté par Jean-Marie, monter au mât pour mettre du téflon dans la gorge et recouper la ralingue pour voir si la voile monte plus facilement; sinon changer la ralingue pour une plus petite, monter la dame de nage et récupérer un aviron et une gaffe...

Comme cette semaine il faisait un temps à ne pas mettre son Ti'punch en dehors de son port d'attache, j'ai continué à bricoler dans le bateau (les lignes de vie, les bras et l'injection de téflon).


Départ (virtuel) de TI'PUNCH 1 dans la transat AG2R :

Faute de navigation, j'ai replongé dans l'univers virtuel. Surprise! ce n'est plus VIRTUAL REGATTA qui organise la course mais LIVE SKIPPER. L'interface est déroutante au début, plus pro. Mais on peut concourir sans payer ! Après 5 jours de course, je pointais vers la 100ème place, malgré avoir pris le départ samedi une bonne heure en retard (Voir point de la course).

Ce dimanche soir,  après 8 jours de course, TI'PUNCH 1 se situe vers la 200ème place. Après avoir passé la bouée des Canaries, une option plus au sud que les leaders virtuels (mais plus au nord que les vrais !)  m'a fait perdre une centaine de places :-(


Moi, la régate virtuellle, ça me fait penser au Vendée globe et du coup en « navigant » sur le site officiel, j'ai trouvé une superbe bande annonce qui donne envie de... partir un jour autour du monde !


Vendredi soir - dégustation de TI'PUNCH sur le France 1 :

Ca devient un rituel et j'ai souvent le plaisir d'y retrouver Richard. J'en ai profité pour lui demander de me raconter sa mini-transat où il avait finit 2ème ! Lors de la première étape, il s'est fait rentré dedans et a dû retourner au port pour changer notamment son mât. Chose faîte en 19h00 et le comité de course lui a accordé de décompter ce temps à l'arrivé de l'étape. Résultat :  il finit 37ème. Lors de la deuxième étape, il s'aperçoit très vite que son bateau prend l'eau au niveau de la quille. Et au lieu de lever le pied, il cravache en s'imposant toutes les deux heures ¼ d'heure de pompage !!! Finalement il finit également 3ème de la deuxième étape. Quand je m'étonne du rythme infernal de ces sessions de pompage, il me dit qu'en mer on prend vite un rythme : dormir 20min toutes les deux heures et un peu d'exercice au réveil c'est pas si éprouvant que ça et en mer on a le temps !

Décidément, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre.


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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 22:00

journaldebord Sortie avec Louis S :

Louis est un jeune du pôle qui a participé au championnat du monde de 420 ! Bref, c'est pas n'importe quel skipper et en plus il est sympa et n'a pas pas la grosse tête. Seulement voilà : lors de sa tentative de qualification, alors qu'il avait fait déjà l'aller en tout juste 3 jours, il a démâté en mer d'Irlande après avoir fait un tonneau. Il lui a fallu démonter le mat et le laisser couler dans l'eau.Puis, après son appel de détresse, un énorme cargo a tenté de s'approcher pour le récupérer. Là il a eu très peur. Finalement, ce sont les gardes côtes anglais qui sont venus le chercher, son bateau le 480 partant à la dérive !

De retour à La Rochelle, Louis m'a fait le plaisir et l'honneur de venir faire un petit tour sur TI'PUNCH. L'occasion pour m'expliquer comment remonter le bout dehors, régler le point d'écoute du foc pour pouvoir remonter au près et aussi comment fonctionne le pilote automatique et le GPS (voir ses explications en vidéo). Un grand merci à toi Louis pour cette formation à bord de TI'PUNCH.

 

Voyage à DONGES et à PORNICHET :

Le 19 avril, c'était la date de l'examen du Certificat Restreint de Radiotéléphonie à DONGES (entre Nantes et Saint-Nazaire). Le CRR dans notre jargon est nécessaire pour courir en Mini et parler dans la VHF. Après un bachotage intensif la veille, j'ai réussi à cocher assez de bonnes cases pour avoir mon sésame !

C'était aussi le premier jour de la jauge des minis participant à la SELECT de PORNICHET (un peu plus loin vers la BAULE). J'en ai profité pour aller voir les préparatifs de départ de cette course en solitaire. C'était génial de pouvoir côtoyer les champions de la classe et les copains du pôle atlantique LR et, surprise, François : l'apprenti solitaire et sa passion d'Avril.

Tout le monde préparant son bateau pour la jauge de la course, les novices un peu angoissés à l'épreuve qui les attend, compte tenu des conditions météo fort musclées qui étaient prévues pour la course. L'occasion aussi de rencontrer les membres de la classe : Annabelle, une des deux permanentes et aussi Joël, le jaugeur des bateaux pour la côte atlantique. Il m'ont offert le guide mini 2012 (mon futur livre de chevet) et deux magnifiques rabans classe-mini ! Et puis, comme il fallait que je me distingue, il m'est arrivé une drôle d'histoire digne de figurer dans mon bêtisier ( A lire !).

Résultat de la course : Nicolas B et Aymeric C finissent respectivement 2ème et 4ème des protos. Et hécatombe en série où  seuls finissent la course les deux Arnaud (C 7ème et G. 12ème), mais qu'ils ont du souffrir "sur les 55 Minis au départ, « seuls » 5 Protos et 12 Séries sont restés dans la course jusqu’à la ligne d’arrivée ! La Pornichet Select 6,50 conserve sa réputation d’une course très difficile ! Retrouvez les ordres d’arrivée Protos et Séries!".

 

Bricolage à bord toujours :

Pose des filières arrières et mise en place d'un système de réglage du point d'écoute de foc (A revoir).

 

On a causé voile à l'anniversaire de Claude :

Notamment avec Jean-Marie qui fut électricien dans l'équipe de Fleury Michon avec Lulu. Quelques conseils de la Diode : "Un bateau il faut surveiller sa gite et sa vitesse. Il marche à un certain degré de gite (à connaître) et ensuite rien ne sert de piper (le bateau dérive trop si on serre le vent) : il vaut mieux privilégier la vitesse." Ensuite il m'a raconté une anecdote rigolote d'avant l'arrivée du GPS à bord des bateaux de croisière. Ce fut la révolution du monde de la plaisance, car avant pour traverser l'Atlantique, il fallait savoir se servir d'un sextant et la mer ça se méritait ! Bref dans ses traversées, il faisait le point à midi pour connaître sa latitude et ne savait pas du tout à quel niveau de l'arc des Caraïbes il allait atterrir ! Pour cela, il avait à bord un gros poste de radio qu'il mettait à fond et qui scannait en continu la bande FM; dès que ça accrochait une station, ça hurlait dans le poste et selon si c'était de l'anglais ou du créole, il avait une idée de l'île qui se dressait devant lui !

Jean-Marie m'as aussi prêté ce dimanche soir : un panneau solaire de 4 WATTS pour recharger les batteries et une centrale de pilote de secours.

 

Sortie dominicale :

Prévue initialement avec Doudou, c'est finalement avec Etienne ( un des propriétaire-skipper du pôle) que j'ai pu sortir ce dimanche.

Ce ne fut pas simple : tout d'abord, impossible de hisser la GV en mer entre deux virement de bord sous foc dans le chenal. On a du revenir au port à la voile pour la hisser à quai face au vent.

Ensuite, panne de moteur au retour. Du coup, nous avons accosté à la voile au ponton Amel et après un appel à la capitainerie à la VHF (canal 9), un bateau est venu nous ramener au ponton n°1. Bref ce fut une belle sortie active mais du coup, pas eu le temps de me changer pour aller voter. Je fonce en scooter et entre en botte et ciré dans le bureau de vote. "SARKOSI- HOLLANDE, SAKOZY..." les voix des ascesseurs procède déjà au comptage. Le bureau de vote est fermé depuis une demi-heure : suis arrivé trop tard au bureau de vote pour glisser mon bulletin pour Eva ! Je fais donc parti des 85 500 électeurs qui n'ont pas votés en Charente-maritime:-(((

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 22:00

journaldebord  

C'était aussi ce WE la course dite de la Demi-clé (voir résultats) que j'avais inscrit à mon programme mais force est de constater que c'était trop ambitieux (si tôt dans la saison compte tenu de mon niveau et de l'état du bateau).

 

Visite à la Voilerie INCIDENCES :

Sandrine m'avait confié une pièce du bateau TEAM ACTUAL (d'Yves LE BLEVEC) à remettre à la voilerie INCIDENCES. Cela m'a permis de découvrir ce lieu exemplaire du nautisme rochelais et d'y retrouver Anne, une amie qui y travaille.

 

Départ de convoyage de Louis-Marie :

Hélas je n'ai pas pu l'accompagner, trop de chose à faire en plomberie cette semaine. Finalement Louis-Marie a pu arriver à temps pour participer avec Vincent à la Demi-clé.

 

Café avec Yves au «C'est où ? c'est là ?» :

Ce qui nous a permis de faire le point des choses qui restent à faire pour pouvoir jauger le bateau. J'ai déposé ensuite au chantier naval Force 3 (Candela) le bout dehors (cassé lors du premier entraînement) et qu'Yves s'est proposé de réparer (en modifiant l'angle de la fourchette).

Ensuite, coup de téléphone à Sandrine de la Classe Mini pour récupérer le dossier de jauge de TI'PUNCH.

 

Formation grutage du port des Minimes :

Pour pouvoir utiliser les deux petites grues ou potences du port (la bleue du bassin Marillac – devant la SRR et la blanche du bassin Lazaret – côté plage), il faut faire une formation dispensée par SECOPREV sur les : «règles de conduite et de sécurité relative aux potences portuaires».

Chose faite ce samedi, en compagnie de Manu (qui s'était inscrit au Pôle). Il m'a accompagné pour amener TI'PUNCH sous la grue blanche pour une démonstration pédagogique (hélas pas de photo c'était sous le déluge !). Bilan : ça fonctionne parfaitement en glissant les haussières au niveau de la cadène des haubans (à l'avant) et sous les pinoches des ballasts (à l'arrière).

Ça pourra servir quand il faudra caréner le bateau ou mettre le loch.

 

Et encore du bricolage à bord de TI'PUNCH :

Adaptation et mise en place de poignées de fermeture du panneau d'entrée dans le cockpit.

Pose d'un anneau d'arrimage pour pouvoir accrocher la longe de sécurité et une chaine ou un filin pour pouvoir fermer le bateau à clef.

Rallonge et assemblage du tuyau de PVC de 50 mm qui relie les deux ballasts.

Remontage du bout dehors.


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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 22:00

journaldebord Bricolage sur TI'PUNCH :

Fixation de la patte du chandelier sur le tableau arrière. Démontage du tangon dont la fourchette est à réparer. (NB : il faudrait peut-être prévoir une articulation à l'endroit où elle a cassé).

Mise en place du BIB (le radeau de survie que m'a gentiment prêté Alexandre du 417) et d'un système de cordage pour pouvoir le sortir en moins de 15 secondes (même si le bateau est à l'envers) – ce qui est nécessaire pour «l'épreuve de la jauge».

 

Enterrement de Jean-Pierre : (voir article "une journée particulière")

 

Visite du naciras 763 :

Alors que je passais au ponton n°1 (vérifier si TI'PUNCH était bien amarré), Louis-Marie, un des skippers du 763, m'a fait le plaisir de me faire visiter «son» bateau (en fait c'est Vincent (voir après) qui en est le propriétaire, Louis-Marie fait équipe avec lui.)

Louis-Marie est un étudiant chanceux et un type super sympa.

A bord Florient : «Transat-elect)» vérifiait le fonctionnement du pilote NKE (le must des pilotes automatiques).

J'ai pu donc voir comment est équipé un bateau prêt à courir : balise et terminal AIS, balise EGIRP, touque de survie, récepteur BLU, et plus généralement l'agencement à bord. Je ne savais pas alors que j'aurai très vite la chance de naviguer à son bord.

 

Visite de quelques vieux amis Poitevins :  (et de leurs multitudes d'enfants) à bord de TI'PUNCH.

 

Tentative de convoyage du naciras 763 :

Le propriétaire Vincent m'a appelé, samedi après-midi pour l'accompagner convoyer son bateau dimanche matin (Louis-Marie ne pouvant pas l'accompagner). Finalement après avoir accueilli mes amis au début de ce WE pascal, j'ai décidé de partir ! L'appel du large quoi.

On a quitté le ponton vers 11h00 ce qui allait s'avérer bien trop tard compte tenu des conditions de navigation. Nous partîmes donc plein d'espoir pour une destination lointaine : Lorient !

Et la suite de notre épopée mérite à elle seule de figurer dans mon bêtisier (Je dois porter la poisse, car c'est de ma faute si on est parti si tard !) mais ce fut pour moi une belle aventure avec plein de premières fois (mouillage, dormir à bord, navigation de nuit, accostage au port de pêche et aux Minimes à la voile...) et surtout une très belle rencontre avec Vincent : le début d'une amitié arrosée d'un TI'PUNCH à bord du France 1 vers 2 heures du mat !


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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 21:00

journaldebordRencontre avec Pierre CIZEAU :

On s'était donné rendez-vous mardi au «C'est où ? C'est là !» pour manger. Pierre est un grand Monsieur. Ces conseils me seront précieux et je lui consacrerai un portrait sur le site.

 

Plomberie chez des pro !

Grâce à Didier, j'ai eu l'immense plaisir de dîner et d'aller bosser chez Sandrine BERTHO en compagnie d'Yves LE BLEVEC. Y a pire vous avouerez dans le contexte comme boulot !

 

Bricolage sur TI-PUNCH :

Remise en état des ballasts. Un peu de plomberie à bord : ça je sais faire :-)

Et histoire de se changer les idées la soirée s'est terminée au CAF'POP avec LES JIVAROS en concert et plein d'amis de notre transat (Merci Véro pour ta cotis.)

 

Samedi 31 : premier entraînement de TI'PUNCH (voir la vidéo).

Yves ne pouvant être présent, c'est in'extermis Richard qui a bien voulu m'accompagner. Une journée fort émouvante qui s'est finie bien tard dans la nuit -). Richard est un excellent pédagogue et un skipper de talent (il a fini 2ème de la mini-transat !). En plus les voiles de TI-PUNCH portent encore le numéro de son ancien bateau, le 260. TI'PUNCH dans les mains de Richard a été loin d'être ridicule et sans une manoeuvre malencontreuse quand j'ai tenté d'envoyer le spi (fourchette cassée), « on » aurait pu briguer les premières places des mini-régates organisées pendant l'entraînement.Moments émouvants, le départ de Louis SEGRE et Arnaud CHAIGNE pour leur qualification des 1000 miles.

 

Dimanche 1er avril : première sortie en solitaire sur TI'PUNCH (voir la vidéo)

Richard ne pouvant hélas pas être présent, je n'ai trouvé personne d'expérience pour m'accompagner à ce deuxième jour d'entraînement. Drôle de poisson d'avril : j'ai décidé de faire ma première navigation en solitaire (n'osant pas demander à m'embarquer sur un bateau présent). Là ce fut un sacré baptême de mer ! Le vent était bien établi. Départ sous foc et deux ris. Et là, un tas d'embrouilles avec mon foc et ensuite ses écoutes, ne m'ont pas permi de suivre mes petits camarades, lancés sur un grand parcours allant vers l'île d'Oléron et ensuite au Sud de l'ïle d'Aix. Mais ce fut une belle et fatigante journée de navigation en solitaire. Longs surfs jusqu'à l'île d'AIx (route directe pour rejoindre les copains) puis essais de cape et de manoeuvre en les attendant. Puis retour musclé au près à leur vent. L'entrée dans le chenal fut très sport et m'a permis d'enchaîner une multitude de virements de bord en attendant Jean pour le remorquage.

Me voilà un peu plus marin, avec le bonheur d'avoir ramené le bateau sans casse à bon port. Mais que le travail qui reste à accomplir pour être dans la course me semble énorme. Je vais vraiment avoir besoins de vous : amis skippers d'expérience !

 

Une semaine qui finit de plus en plus mal !

  • Le coup de fil à Yves pour lui faire le compte rendu de la navigation ne fut pas aussi cordial que je pouvais l'espérer (il pense que cette sortie en solitaire était prématurée compte tenu des conditions météos). Il a sans doute raison : on ne joue pas avec la mer et surtout avec le bateau des autres. Il ne faut pas que je brûle des étapes. Mais vivement qu'on navigue ensemble pour qu'il puisse juger mon niveau et me donner quelques leçons de navigation sur son bateau

  • Arnaud CHAIGNE qui m'avait envoyé un lien pour suivre sa navigation pendant la qualification des 1000 miles a fait demi-tour vers 21h au large de la Bretagne.

  • ET  JEAN-PIERRE EST MORT HIER. Crise cardiaque et chute d'un arbre au milieu de ses enfants. Pascal mon ex-collègue nous a prévenu ce soir. Je me sens vraiment orphelin de l'homme qui a accompagné mes plus belles années professionnelles au service du Pinail, du moulin de Chitré et de l'aventure du CPIE du Seuil du Poitou.J'ai une pensée bouleversée pour sa femme et ses enfants, pour ses amis si nombreux et aussi enfin et pour Claude (qu'il m'avait présentée très récemment) et que j'embrasse affectueusement.

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 22:30

journaldebord Un peu de bricolage (fin du montage de la chaise moteur et du coup remise en place de la signalétique), mais surtout : Yves m'a autorisé à sortir à bord de son TI'PUNCH. Je pensais faire cette première sortie avec lui, mais c'est juste partie remise car on devrait faire le deuxième entraînement du pôle ensemble le WE prochain.

En tout cas je le remercie pour sa confiance.


Là, le temps s'annoncait radieux et donc c'est en compagnie et grâce à Alain et mon frère (le samedi) et Didier, Pablo et Ange (le dimanche) que j'ai enfin sorti TI'PUNCH

Au programme du premier jour : pont de l'île de Ré et du second : la bouée du parc à moules devant l'ïle d'Aix. Bref que du bonheur et quelques anecdotes pour créditer le bêtisier !


 

Sinon je cherche toujours des sponsors :

Pour ceux qui n'ont pas encore vu la vidéo  d'Eric PERON : "BREF, je cherche un sponsor" (que m'a indiquée Aurore) voir ici c'est un pur régal !


Bon on va dire qu'il est pas le seul à chercher, et pour l'instant pas de sponsor à l'horizon de TI'PUNCH.

Si vous avez des contacts, n'hésitez pas à en parler.

Sinon, plus modestement et en attendant (les petits chèques faisant les grandes dotations), vous pouvez participer en adhérant à l'association "NOTRE TRANSAT".

On a déjà reçu notre carnet de chèque "Banque populaire" mais reste maintenant à continuer d'approvisionner notre compte

MERCI pour ceux qui ont déjà cotisé !

 

A noter sur votre agenda de la semaine prochaine :

La conférence de Philippe POUPON le jeudi soir.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 22:00

journaldebord Pas une grande semaine pour notre transat, plutôt consacrée à se remettre du voyage en Egypte.

Si retenons tout de même qu'avec Yves ce dimanche, nous avons bricolé un peu à bord.

Il a branché la VHS (pardon la VHF !), j'ai installé une chaise pour le moteur... et devinez quoi : tout marche !

Merci Claude : au quart de tour, il démarre ton YAMAHA (mais j'ai pas trouvé la marche arrière ?).

En tout cas, ça sent bon une sortie imminente du port des Minimes !

Mais la liste est encore bien longue avant de pouvoir jauger le bâteau

REPORTAGE SUR FRANCE 3 "Atlantique"

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu : voir ici les images tournées lors du premier entraînement du Pôle Atlantique 6.50

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 07:14

journaldebord Rien à dire sur notre transat cette semaine, mais je voulais vous faire tout de même partager quelques photos de poissons de la mer rouge.

De vieux réflexes d'ancien conservateur de réserve  naturelle m'ont poussé à tenter de nommer les espèces.

Mais il reste encore des inconnus qui seront prétexte à une visite avec Yola à l'aquarium de La Rochelle et qui sait, ce sera peut-être l'occasion d'y croiser Aymeric !

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:00

journaldebord Nettoyage du bateau en famille avec Yola

Réunion de bureau de NOTRE TRANSAT :

Point sur le projet – point sur les demandes de subventions (Aytré/ CG17) et sponsors – point sur l'équipement du bateau – Cotisation fixée à 10 euros...

 

Réglage du gréement par Yves et préparation du matériel de sécurité pour une navigation à moins de 6 miles des côtes. L'essentiel du matériel étant généreusement prêté par Claude, mais Antoine, m'a aussi donné l'extincteur , les jumelles et le bout de remorquage d'Ippon !

 

Premier WE d'entrainement au POLE ATLANTIQUE 6.50

remise du dossier d'inscription.

Tournage d'un reportage par FRANCE 3.

Et puis il a bien fallu arrêter de se la raconter et se jeter dans le grand bain.

C'est Arnaud qui m'offrira mon baptême sur son mini. J'avoue que le premier jour,  avec près de 7 heures sur l'eau, ce fut rude (d'autant que la nuit d'avant fut fort courte due à une intervention de dépannage chez Loïc )

C'est donc tout courbaturé que j'ai entamé la deuxième journée : un BMS avec avis de grand frais force 7 étant annoncé, je pensais rentrer chez moi rapidement pour me re-coucher !

Mais c'était sans compter sur la perspicacité météorologique de Jean qui nous fit sortir de 11h00 à 15h00 juste avant le passage du front de la dépression. Et ce fut magique !

Arnaud m'a laissé beaucoup barrer et j'ai retrouvé des sensations à la barre d'un bateau que je pensais à jamais oubliées.

Et bien non ! Tout est encore là, j'allais dire à fleur de peau, tant tout est une histoire de sensations...

Ah! ces longs surfs à plus de 10 noeuds de vent sous spi, (voir la petite vidéo à la fin du diaporama)

ça m'a rappelé ma quinzaine de 470 à l'UCPA pour mon CAEV : WAHOOU !!! (D'ailleurs, je n'avais pas barré de bateau sous spi depuis !)

Maintenant, je sens, j'allais dire je sais, que tout mon programme mini doit être possible.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:00

journaldebordOuverture du compte de l'association NOTRE TRANSAT, au guichet de la BANQUE POPULAIRE à Aytré. Il paraît que c'est le principal sponsor des projets voile en France... on verra bien ?

Mise à l'eau de Ti'Punch :

C'était le mercredi et il faisait un soleil radieux... (voir article par ailleurs)

Un grand merci à tous ceux qui sont venus partager ce moment d'émotion immortalisé par Thierry dans un super diaporama mis en musique.

 

Publication du portrait de Cécile : ma godilleuse préférée !

 

Interview par Pierre GARRAT dans les locaux du journal Sud-Ouest

Mâtage de Ti'Punch :

Le jeudi, Doudou, rencontré au BHV le midi, est venu faire le 3ème homme nécessaire à l' opération. Il en a profité pour monter le feu de tête de mat (avant c'est plus facile).

Ensuite nous avons calé avec Yves le Ti'Punch entre deux bateaux ( à couple) et hissé le mât grâce aux deux drisses de grande voile des dits-bateaux. Anecdote, il a fallu que je monte au mât pour débloquer les drisses coincées au niveau des deuxièmes barres de flèches : baptême !

La fameuse combinaison TPS :

Jeudi soir : réception et essayage de la combinaison TPS chez ATLANTIQUE LOISIRS . Merci à eux car elle est arrivée juste dans les délais et en plus j'ai pu choisir entre différentes tailles ! Merci aux membres de ma famille qui ont eu le temps de participer à la souscription "spécial anniversaire" pour son achat.


Stage SECURITE-SURVIE agrée ISAF/FFV :

Cette formation pour la sécurité en mer a été mise en place suite à la mini-transat 1999 dans laquelle quasiment tous les bateaux avaient fini dans le fond du golfe de Gascogne avec des avaries. Surprise! Aurore était aussi inscrite à ce stage !

Au programme en salle le vendredi : Météorologie et phénomènes dangereux (Y paraît qu'il existe des vagues scélérates !). Précautions et maintenance de sécurité, contrôle des avaries et réparations, préparation au mauvais temps et voiles tempêtes,  équipements de radiocommunication. Ce fut passionnant et copieux.

Le samedi fut plutôt consacré à la pratique : manipulation à terre d'extincteur à poudre; essai en mer : pyrotechnie et balises de détresse. Manoeuvre de l'homme à la mer (c'est super mais à éviter en solitaire !). Puis retour en salle avec les chapîtres : porter assistance et organisation des secours en mer. (C'est la fameuse méthode SAR pour « Searsh And Rescue »).

Merci à nos deux excellents formateurs : Pierre et Bruno pour la qualité de cette prestation de haute tenue !

 

Cette semaine, pour moi exceptionnellement dense (en plus de la plomberie), s'est clôturée, pour couronner le tout, Dimanche par mon anniversaire !

Il fut dignement arrosé dès le samedi soir à la Maison blanche (celle de Cécile et Alain pas celle de Claude) où l'on a pris l'habitude de célébrer ensemble avec Alain donc, et Pascal (et aussi cette année en guest star :  Eric  !) l'anniversaire de mes frangins-poissons.

Il fut conclu par un repas de famille dominical chez mes parents où l'on a aussi fêté les 70 ans de mon père : Antoine.

Merci à tous car je ne suis pas prêt d'oublier cette semaine de mes 48 ans et tous les cadeaux qui vont avec, notamment celui exceptionnel de Marie : la femme que j'aime et dont vous découvrirez bientôt les images (du cadeau) et, avant que mes paupières ne s'écrasent, un dernier clin d'oeuil à JC )


 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 23:00

journaldebord Entretien et remise du dossier à Stéphane du Conseil Général 17.
Re-programmation de la mise à l'eau de TI'PUNCH le 22 février


Rencontre avec Jean-Christophe CASO et Jacques FOURNIER :

C'était donc à la sortie du "C'est où c'est là ?" à l'heure du café partagé avec Jean. Ils partaient au journal Sud-Ouest pour un article. Ensuite le jeudi soir, j'ai eu la chance d'être invité par Jean-Christophe à monter a bord de leur pogo class 40 "PICOTY" (ce qui devrait faire plaisir à Eric !).

Magique ! Jean-Christophe était en train de confectionner une sorte de bosse de ris. Il m'a raconté la chance qu'il avait eu de rencontrer Jacques et comment il était maintenant engagé dans le projet pour deux années. Une belle histoire d'amitié.

A la fin, il m'a dit qu'il emmenait le bateau ce dimanche : j'ai failli lui demander s'il avait besoin de quelqu'un pour l'accompagner... mais j'ai pas osé.


Prise de contact avec des sponsors potentiels : SAILOR et ATLANTIQUE LOISIRS
Mise en place d'un «bandeau sponsors» sur l'entête du site internet.
Lancement de la campagne d'adhésion à l'association NOTRE TRANSAT.
Mise en place d'un registre des adhérents de l'association NOTRE TRANSAT

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 20:00

journaldebord Report de la mise à l'eau de Ti'punch :

En raison des conditions climatiques et aussi car Yves préférait être présent pour procéder au mâtage du bateau juste après sa mise à l'eau.

Un grand merci à Claude pour le prêt de son moteur hors-bord "YAMAYA 2.5 CV" qui doit servir à amener le bateau jusqu'au ponton n°1 et à Alain qui se proposait aussi d'être présent pour la manoeuvre. 


Publication des portraits de Thierry de Radio-collège.

Retirage des dossiers de présentation par Radio-collège.

Publication des comptes de campagne.

Lancement d'une souscription familiale pour l'achat d'une combinaison TPS.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 20:00

journaldebordRendez-vous à la mairie d'AYTRE :

L'accueil de Madame la Maire : Suzanne TALLARD et Messieurs Alain TULLIERE et Yannick GAUTREAU fut très cordial. L'idée retenue serait de proposer aux Directeurs     des écoles de la commune un projet pédagogique pour suivre l'aventure : du projet à la course.


Inventaire TI'PUNCH (voir photos)


Publication des portraits de JC et Pascal


Dépôt statut de l'association : notre transat et mise à l'impression d'une carte de membre.

 

Balade photographique le vendredi par une fin d'après-midi ensoleillée et glaciale sur le Platin d'Aytré : au menu banquise et bateau bleu (Voir sur le site de "Brouette sur le Platin")


Formation PSC1 à la Croix rouge Française :

Cette formation est nécessaire pour s'embarquer dans la mini-transat. Organisée au siège de la délégation de la Rochelle : rue Franck LAPEYRE, elle fut particulièrement dense. Mais ce fut une très bonne remise à jour depuis ma dernière formation de secouriste réanimateur qui remontait en 1985 (pour le MNS). La technique de réanimation cardio-pulmonaire (30 massages cardiaques et 2 bouches à bouche) assistée par le défibrillateur semi-automatique est particulièrement physique. Sinon c'est le bon moment d'avoir un accident ou de faire un malaise en ma compagnie : suis au point !


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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 22:59

journaldebord
Inscription stage Croix Rouge pour PSP1 «Secourisme».

Galette des rois à Radio-Collège
Tournage du reportage FR 3 ATLANTIQUE :
« Ce fut simple comme un coup de fil de Didier :
- allo, t'es dispo ? On a un créneau.
Ben! contacte Jean, il doit y avoir des images à faire au local des minis à Périgny.
Ok, on l'appelle mais ensuite on te filme sur ton bateau ... »
Ben ça alors, appeler Yves... ça ne décroche pas. Aller prévenir les responsables du Chantier NAVAL FORCE 3 :
« -Salut bonjour, veux parler au responsable...
- va voir là-bas dans les bureaux.
- Bonjour (à un gars en combi de travail devant des plans de bateau sur un ordi), voilà suis le gars qui veut faire la mini sur le bateau d'Yves et y'a la télé qui veut filmer, je peux avoir l'autorisation de rentrer.
- Oui, oui c'est bon (j'aipas que ça à faire moi là tu vois pas ?)»
Fais le tour et croise Bruno BARBARIN :
«-  Salut ...blabla...
- oui pas de problème d'ailleurs c'est pas chez moi ici, Yves j'étais avec lui ce matin, je l'appelle»... personne.
Puis ils sont venus, Didier a filmé : tu fais ci, tu te mets là, tu promènes l'échelle,... et son collègue m'a interviewé près du bateau.
Tout s'est passé super vite, pas sûr qu'on soitrestés plus d'une demi-heure. Impressionnant d'efficacité les gars de l'ATLANTIQUE. »

Conférence SRR : Ayméric CHAPPELLIER :
« Il y avait du monde et du beau monde à priori. Tiens il y avait aussi Aurore. Je me suis permis de saluer Ayméric (en arrivant un peu à l'avance) : - Salut j'suis le gars qui... Poignée de main, mais il était déjà lui dans sa conférence.
Sinon c'était très bien. Ayméric est un type sympa qui développe une forte empathie. Retour en image sur la construction de son proto en carbone. Puis quelques mots sur sa préparation (notamment sur sa gestion du sommeil : se mettre tout de suite en dette les premiers jours, pour pouvoir s'endormir tout de suite dans un sommeil profond de manière à être en sommeil paradoxal  au moment au le réveil de 110 décibeles se met à hurler. Ainsi, le cerveau étant déjà en hyper-activité, on est tout de suite opérationnel.)
Puis il y a eu la projection d'un film bien monté, parfois drôle et souvent émouvant sur sa dernière mini qui se termine par des bisous pour sa belle et blonde  chérie (qui était présente et que j'avoue, je lorgnais aussi du coin de l'oeil pendant la projection).
Enfin, il nous a fait goûtre une préparation lyophilisée (faitf en 1 minute grâce à son réchaud-bouilloire). Ben c'était plutôt bon. »

Petite virée du vendredi au BHV : (la photo est de Cyril VIVIER : photographe Rochelais à gauche dans le miroir,)
BHV_Photo_Cyril_VIVIER.jpg

« Ensuite dans cette soirée tout s'est drôlement enchainé, avec la mini comme fil conducteur :
D'abord passage obligé vers le BHV, un Ti'punch avec Alain, (cela va devenir un rituel ) qui m'emmène au le club-house du Yatch Club Classique. C'est ce joli bâtiment des douaniers juste au pied de la tour des 4 sergents (côté pont transbordeur). Là il y avait Cécile et deux Stéphane(s) dont il faudra que je dresse le portrait) et,aussi, coïncidence, Claude Harlé et Richard !!!
Ensuite retour vers le BHV, puis nous voilà partis chez Bernard et Béa, avec Richard et Nicolas.
Ensuite on a parlé mini. C'est là que je me suis dit que pour trouver des sponsors j'étais plutôt mal barré parce que s'il fallait séduire comme l'a fais Ayméric, la fille des sponsors, je m'étais trompé de LACOSTE !
Et puis on a fini à la « Cotte de mailles» : une discothèque que je croyais disparue depuis des lustres. Et là, ce fut encore rigolo, surtout la fermeture avec Loulou le patron en pleine forme qui fait le ménage à coups de grandes baffes. Ben je sais pas où vous serez vous le 17 mars prochain ? Mais moi je serai à la Cotte de mailles pour souhaiter un bon anniversaire à Loulou : petit détail qui faut préciser, Loulou aura quatre-vingt printemps !!!»

 

Publication des portraits d'Eric et Nicolas.

Assemblée générale constituive de NOTRE TRANSAT

Et puis dimanche, il y a eu la manif RESPIRE à La Pallice

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 21:00

journaldebordPrise de renseignements pour assurances (refus de Pantaenius, demande AXA Quimperlé en cours)
Mail à Yves pour modalités et coût du prêt de «Ti'punch»
Inscription au stage ISAF/FFV du Centre de Voile MACIF les 24 et 25 février 2012)
Repas avec Jean-Pierre et Claude
Point outils routage et météo avec Alain
Rencontre et publication du portrait de Jean-yves
Envoi du dossier de présentation à MANYPLAYERS (Virtualregatta.com)

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