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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:12

minitransat2013arriveejeanloup.jpgOn dit des basques qu'ils sont taiseux. Jean-Loup Chenard en est le contre-exemple parfait. Entre deux blagues solides, il a livré une belle histoire humaine, de celle qui font rêver.

Sensations fortes

« J’y suis allé au sud. C’est dans le sud qu’il ya des bonnes nouvelles, tu parles ! Ce qui m’est arrivé ? Une traversée de l’Atlantique en solo…

Des bons souvenirs : là ces trois derniers jours sous spi, j’ai allumé. Je n’ai pas beaucoup dormi, car on ne pouvait pas vraiment lâcher la barre. D‘ailleurs, j’ai lâché une fois la barre et je suis parti à l’abattée. L’écoute de spi a surpatte sur le winch central sur lequel était fixée la drisse de spi. Je me suis entendu hurler : « coupe la drisse ! » La première nuit, je me suis trouvé avec la pile à combustible dans la crash box… »

Gérer le manque de nourriture

« J’ai perdu un peu de poids. Je n’ai pas écouté ma mère, j’avais pour 23 jours de nourriture. Un soir, je me suis retrouvé avec quelques friandises qui restaient. Je me posais la question du rationnement et du coup, j’ai tout bouffé d’un coup. Comme çà, le problème était résolu. »

Les dents de la mer

« J’ai vu plein d’animaux, des dauphins, des requins, des dorades qui sont venus jouer avec le safran. Il y en a même une qui s’est fait bouffer par un requin sous mes yeux. C’était comme dans les films : tout à coup, tu vois l’aileron qui apparaît et pfiou… un gros bouillon, plus de dorade. »

Démâtage évité de justesse

« J’ai cassé la vis qui tient le haubanage. C’était de nuit, je m’apprêtais à virer et le bateau est monté dans une vague et tout d’un coup, tout a lâché sous le vent. La vis s’était cassée. Et là miracle, je regarde dans ma trousse à outils et j’avais juste la vis qui faut. J’avais dû l’oublier à l’occasion du chantier d’hiver. »

Y revenir

« J’ai été servi au niveau émotions, c’était génial. C’est un truc de malade. Déjà, dès le départ, c’était n’importe quoi, mais c’était sympa, ça allait vite. La deuxième nuit, j’étais sous code 5 et deux ris dans la grand-voile, j’étais dans le duvet à l’intérieur et j’entendais le bateau. Il y a plein de fois où je me suis dit, il faut que je reparte ; je vends le bateau et je rachète un proto. »

Extrait du site officiel minitransat.fr

 

L'album de l'arrivée de Jean-Loup Chenard est en ligne ici.

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