Une photo de Marie dans son bel atelier à Périgny, siège de sa petite entreprise joliment nommée MARIBAMBELLE ! Marie est menuisière et peintre (entre autre, car est aussi créatrice d'objets déco diverses à voir sur son facebook pro )
Avant de monter sa boîte, Marie était la dernière skipper de TI'PUNCH et c'est justement pour récupérer la boîte à pharmacie du bateau qu'elle m'a invité à lui rendre visite.
Que dire de Marie PARNAUDEAU ?
D'abord que c'est la première fois que la rencontre, sur les conseils d'Yves qui me suggérait qu'à tout hasard elle pouvait encore avoir un peu de matériel à récupérer.
Mais reprenons au début : la première fois que Marie est montée sur un voilier, c'était en 1998, comme animatrice des quartiers de Thouars lors d'un stage pour jeune en difficulté aux Glénans. Ce fut tout l'équipage qui fut en difficulté pour le coup, avec une jeune à la mer sous un gros grain, et une sacrée expérience fondatrice de sa passion de la voile en équipage (équipage novice qui d'ailleurs de révéla faire preuve d'une énergie, d'une solidarité et de ressource insoupçonnés : comme quoi dans la difficulté des jeunes étiquetés de la sorte se révèlent souvent.
Ensuite, en 2004, elle arrive par l'entremise de son cousin, au chantier CANDELA après son CAP d'ébéniste. Et un emploi qui devait durer 8 jours dura en fait 5 ans ! Pendantcette période, elle a beaucoup navigué avec d'excellents marins, sur Viola notamment.
Mais Marie a du caractère et c'est bien beau de toujours naviguer avec des bons, ça ne suffit pas pour se prétendre marin. Du coup en 2008, elle élabore le projet de faire la mini-transat toute seule, comme une grande, avec déjà Yves comme coach : montage d'un dossier, d'une plaquette, montage d'une association, recherche de sponsors... mais la crise pointe déjà le bout de son nez et les sponsors ne seront pas au rendez-vous.
Du coup, une idée simple surgit : pourquoi ne pas tenter l'aventure sur le bateau d'Yves. Jean s'exclamera alors : « - Mais comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt ? ».
En 2010, les entraînements commencent. Mais faute d'argent, d'incompatibilité avec son boulot disons plutôt prenant au chantier naval, Marie jette l'éponge.
L'éponge Marie ne l'a pas en fait jetée : son projet mini-transat lui a permis d'être mieux armée pour se lancer dans le montage de sa boîte bien à elle, cette fois : sa MARIBAMBELLE.
Et dans son atelier, devant ses fournisseurs et ses clients, c'est là vraiment qu'elle la vit au quotidien sa grande traversée en solitaire !
Marie, mon amie je t'embarquerai bien dans notretransat650 (même si pour toi c'est une histoire déjà vécue), au moins :
- comme infirmière grâce à la boite à pharmacie que tu m'as donnée :-)
- comme conseillère d'expérience pour avoir un regard distancié sur mon projet.
- comme équipière d'entraînement (et ça me ferait immensément plaisir de te voir remonter sur TI'PUNCH)